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L’homme armé d’un fusil de chasse, après avoir tiré sur un des soldats qui font la garde honorifique devant le Monument aux morts, a volé ensuite une voiture officielle et s’est rendu au Parlement, poursuivi par des policiers armés de fusils. Il s’en est suivi des tirs nourris et trois personnes ont été blessées. Le forcené a finalement été abattu par le chef de la sécurité du Parlement, un ancien officier de la Gendarmerie royale du Canada.
Né à Montréal d’une mère québécoise Susan Bibeau, fonctionnaire du gouvernement, et d’un père d’origine libyenne, Belkacem Zehaf, anciennement propriétaire d’un bar à Montréal et actuellement en Libye, il passait pour être un loup solitaire à l’image d’un Mohamed Merah ou d’un Mehdi Nemmouche, auteurs, eux, de fusillades en France à Toulouse et en Belgique à Bruxelles.
Michael était plutôt connu pour ses frasques, écarts de conduite et habitudes de vie, centrées sur une consommation accrue d’alcool et de stupéfiants.
Zehaf-Bibeau était un habitué des services de la justice canadienne qui l’avait à maintes reprises condamné pour des délits plus ou moins mineurs. La dernière condamnation en date, remonte à 2003 quand il avait écopé de deux ans de prison pour vol et possession d'armes.
Récemment radicalisé, très probablement en Libye où il avait dernièrement séjourné en courte visite chez son père, il était considéré comme "un voyageur à haut risque" par les services de renseignements qui lui avaient d’ailleurs récemment, retiré son passeport. A l’identique, l'homme qui avait, lundi, avec sa voiture, fauché deux militaires tuant l’un d’entre eux dans la banlieue de Montréal à Saint-Jean-de Richelieu avant d’être abattu par la police, Martin Rouleau-Couture, s'était lui aussi fait confisquer son passeport. Il s’était dernièrement radicalisé après s’être converti à l’islam.
Les deux hommes décrits comme des loups solitaires qui ont tous deux exporté au-delà de l’Atlantique la ligne de conduite des Merah et autre Nemmouch, étaient proches des thèses jihadistes et sans que l’on puisse leur trouver un lien avec les groupes terroristes islamistes, ils étaient tout de même soupçonnés de vouloir ourdir des attentats au Canada et faisaient partie des Canadiens dans la ligne de mire des services de sécurité.