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Sans vouloir jouer les Cassandre en dressant un bilan exhaustif des entraves portées à cette même liberté au Maroc, force est de rappeler la libération du directeur de la publication du quotidien arabophone Al Massae à cinq jours des célébrations et après avoir purgé la totalité de sa peine. Force est de constater également que le nombre de censures opérées durant l’année et particulièrement après la nomination du gouvernement Benkirane est allé crescendo.
La situation de la liberté de la presse au Maroc n’est donc pas rose. Loin s’en faut. Elle ne l’est pas non plus dans un nombre important de pays. Ce que laisse transparaître le message conjoint du secrétaire général de l’ONU et d’Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco en l’occasion.
La liberté des médias, y rappellent-ils, « est mise à rude épreuve partout dans le monde ». L’année dernière, l’Unesco avait ainsi condamné le meurtre de 62 journalistes à cause de leur profession. De plus, les « journalistes en ligne, y compris des blogueurs, sont harcelés, attaqués et tués en raison de leur profession ».
Ban Ki-moon et Irina Bokova remettent également en mémoire les quelques principes qui fondent cette liberté de la presse tant vantée, si convoitée, mais tellement violée. La liberté des médias, précisent-ils, implique la liberté d’opinion et le droit de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit, comme indiqué à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Rien de plus et rien de moins.
Les pays qui n’écornent aucun de ces principes peuvent donc se vanter de respecter la liberté de la presse. Les autres, et particulièrement ceux qui optent pour une application sélective de ces principes, ne le peuvent point même s’ils ont beau prétendre le contraire.