-
Le gouvernement a dénaturé le dialogue social en le liant à des dossiers cruciaux portant par là atteinte aux intérêts de la classe ouvrière
-
Nasser Bourita réitère l’engagement du Maroc pour réussir les processus électoraux en Afrique
-
Les ambitions pour un partenariat franco-marocain d’avant-garde mises en avant à Paris
-
Le Maroc et l’Espagne déterminés à renforcer leur coopération dans le domaine de la recherche scientifique
-
Le commissaire aux Affaires politiques de l'UA salue les efforts du Maroc pour la consolidation de gouvernements démocratiques et transparents
Le journal rappelle, dans le même contexte, que l'ONU avait mis en garde contre les risques que représente «la frustration croissante» chez les jeunes et la prolifération des réseaux criminels et extrémistes dans les camps de Tindouf pour la stabilité et la sécurité de la région.
Pour le journal, le recrutement des terroristes dans les camps de Tindouf ne fait que s'aggraver tant qu'une solution à la question du Sahara n'est pas encore trouvée.
La collusion entre le Polisario et les groupes terroristes a été décriée par plusieurs experts internationaux.
Un récent rapport du think tank américain, Atlantic Council, avait mis en garde contre les liaisons dangereuses entre le Polisario et le groupe terroriste Al-Qaïda. Cette collusion s'explique par le fait que «la jeunesse des camps de Tindouf, qui vit sans l'espoir d'un lendemain meilleur, constitue un terrain fertile pour les recruteurs d'AQMI, à la recherche des bras pour soutenir leurs activités terroristes et criminelles», note le rapport.
Un autre organe avait fait le même constat en 2010. Le Centre européen de recherche, d'analyse et de conseils en matière stratégique (ESISC) a estimé que le Front Polisario est devenu un des principaux bassins de recrutement de l'organisation terroriste Al-Qaïda, précisant que des membres de l'organisation terroriste écumaient les camps de Tindouf, dans le but d'enrôler de nouveaux éléments rompus aux techniques de combat dans le désert.
Le Polisario est un mouvement séparatiste créé, hébergé et financé par l'Algérie depuis 1975. Ce mouvement de mercenaires par sa revendication, soutenue par le pouvoir algérien, de création d'un Etat factice au Maghreb bloque toute solution du conflit et tous les efforts d'intégration économique et sécuritaire régionale.