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Alors que les Etats-Unis, la France et l’Allemagne ont déjà soutenu le plan marocain d’autonomie, l’appui exprimé récemment par le gouvernement britannique à cette initiative traduit l’adhésion du Royaume-Uni à cette approche, précise le centre de recherche qui dispose d’antennes dans les principales capitales européennes.
Il s’agit, d’après le think-tank, d’une évolution qui reflète la place prépondérante qu’occupe le Maroc, qui, en tant que « partenaire stratégique de l'OTAN », joue un rôle crucial dans la protection des routes commerciales et les flux d’énergie passant par le détroit de Gibraltar, rappelant que le Royaume accueille également des exercices militaires conjoints clés, tels que "African Lion".
Dans un contexte où les enjeux géopolitiques et énergétiques deviennent de plus en plus pressants, le Maroc se positionne comme le premier producteur africain d'énergies renouvelables, en particulier solaire et éolienne, fait observer la même source, ajoutant que le Royaume est un acteur essentiel dans les stratégies de l'Europe visant à diversifier son mix énergétique. Dans ce sens, le think tank soutient que le Royaume a le potentiel d'exporter des quantités importantes d'énergies propres vers le continent européen par le biais de câbles sous-marins et de partenariats dédiés à l'hydrogène vert.
Par ailleurs, GMF estime que le conflit autour du Sahara marocain alimente la radicalisation au Sahel et les menaces hybrides dans la région, alors que l'OTAN a déjà établi un lien entre l'instabilité au Sahel et la sécurité euro-atlantique lors de ses réunions avec ses partenaires du Dialogue méditerranéen et de l’Initiative de coopération d’Istanbul.
Raison pour laquelle l'alliance atlantique soutient les opérations de lutte contre le terrorisme et le renforcement des capacités dans la région, "mais ces efforts seront moins efficaces si le conflit n'est pas résolu", fait savoir le think-tank.
Et de conclure qu'un voisinage déstabilisé sur le flanc sud de l'Europe pourrait mettre en péril des projets d'infrastructure essentiels et compromettre les efforts déployés par les différents Etats membres de l'UE pour poursuivre leurs propres projets de coopération stratégique en matière d'énergie, ou des initiatives plus vastes telles que les corridors énergétiques transméditerranéens, la connectivité numérique et les chaînes d'approvisionnement en terres rares.