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C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par le magazine mensuel « Jeune Afrique » publiée dans sa dernière édition (juin 2025) assortie de moult données géopolitiques, socio-économiques et culturelles corroborant les conclusions qui en résultent.
Et c’est dans le cadre d’un exercice de classement reposant sur une méthodologie savante de prospection, d’analyse statistique et d’exercice comparatif précis pointant l’état des vingt pays africains les plus performants mais englobant tout de même l’ensemble des pays africains que résulte le positionnement du Royaume du Maroc au 3ème rang.
Ce positionnement s’explique en tout état de cause par la pertinence des grandes mutations et transformations qui ont marqué l’évolution du Maroc, enregistrées par ailleurs au cours de ces dernières décennies.
A cet égard et pour saisir les tenants et aboutissants de ce classement général conclu, par ailleurs, en vertu d’une méthodologie minutieuse, s’agissant en l’occurrence du Maroc, il convient de rappeler, de prime abord, que ce fut le défunt Roi Mohammed V qui a initié le premier Sommet africain à Casablanca en 1961 en mettant en place les jalons de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). Or l’engagement africain du Maroc sera longtemps gelé des suites du retrait catégorique de ladite OUA en date du 12 nombre 1984 lorsque la délégation marocaine s’est retirée du 20ème Sommet, rejetant fermement l’admission du groupuscule séparatiste du polisario.
Toutefois, un quart de siècle plus tard, le Maroc, mû par des considérations géopolitiques opportunes, acte solennellement son retour à l’Organisation panafricaine, Sa Majesté le Roi Mohammed VI ayant participé au 28ème sommet et ouvert son Discours par la célèbre déclaration :
«Il est beau le jour où l’on rentre chez soi, après une trop longue absence ! Il est beau le jour où l’on porte son cœur vers le foyer aimé ! L’Afrique est Mon continent et Ma maison».
Cette réintégration dans les rangs de l’Organisation panafricaine a, ainsi, donné le coup d’envoi de deux décennies d’investissement Royal dans la consolidation des rapports avec les différentes composantes du continent africain.
Le Souverain a multiplié les visites en Afrique subsaharienne et reçu bon nombre de chefs d’Etat africains. De même que lors de chaque déplacement Royal, les responsables gouvernementaux l’accompagnant concluent des accords d’échanges commerciaux, de partenariat culturel et de coopération sécuritaire, outre les chefs d’entreprise marocaines invités à participer aux voyages de Sa Majesté le Roi qui définissent des projets d’investissement et signent des accords d’échanges commerciaux.
C’est dans ce contexte qu’il fut question du mégaprojet de gazoduc Nigeria-Maroc qui longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria tout en passant par onze pays de l’Afrique de l’Ouest en alimentant en gaz plusieurs pays enclavés tels que le Niger, le Mali et le Burkina-Faso pendant qu’au Maroc le gazoduc sera rattaché au gazoduc Maghreb-Europe.
Ainsi, ce processus judicieux de consolidation de la coopération et de partenariat égal avec les composantes géographiques du contient a laborieusement favorisé un climat pleinement propice à l’extension et au développement des entreprises marocaines opérant en Afrique, ce qui a boosté le positionnement du Maroc comme hub régional, facilitant l’accès des entreprises internationales aux marchés africains, facilités par ailleurs par la position géostratégique du Maroc. D’ailleurs, une multitude d’accords de libre-échange ont été signés dans cette lancée, des infrastructures adéquates et prometteuses prennent forme au bonheur des populations africaines.
De ce fait et compte tenu d’autres considérations parfaitement objectives, le classement du Royaume du Maroc à la troisième place des pays africains performants prend en compte les grandes transformations qui l’ont marqué au cours de ces dernières décennies se manifestant notamment à travers des avancées importantes telles que la conception du port de Tanger Med, l’un des plus grands ports d’Afrique et de la Méditerranée.
Là-dessus, le rapport ne manque pas de relever l’état avancé des infrastructures réalisées dont les ports, les aéroports, le train à grande vitesse, les lignes de tram dans les grandes villes, tout en observant que la diplomatie géopolitique et les partenariats économiques véhiculés par le Maroc ont permis de s’étendre au Sahara et bien au-delà.
Par ailleurs, concernant l’un des trois axes de référence sur lesquels se fonde le classement en question, celui de la gouvernance qui inclut l’observation des normes démocratiques, le respect de l’Etat de droit et l’opportunisme des politiques économiques entreprises (représentant 50% de l’évaluation globale), le document met en avant des constats positifs quant à l’évolution du PIB par habitant, les flux d’investissement direct étranger et l’indice de l’Etat de droit…
Quant à l’axe de l’influence qui prend en compte les indicateurs diplomatiques tels que le nombre d’ambassades implantées dans le pays, la contribution aux différentes missions de la paix, de même que le rayonnement culturel, sportif et autre, il a requis une appréciation également positive confortant le classement en question bien que l’on ait pu relever un certain retard dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement…
Rachid Meftah