-
L’économie mondiale promise à des perspectives trop peu rassurantes. Quel impact pour le Maroc ?
-
Mise en avant à Tanger des efforts du Maroc en matière de lutte contre les crimes de blanchiment de capitaux
-
Signature d'un accord d'exemption de visa pour les passeports ordinaires entre le Maroc et l'Azerbaïdjan
-
Série d'entretiens de Nasser Bourita en marge du 15ème sommet islamique
-
Ouverture de l'ambassade du Royaume du Maroc en Gambie
En effet, lors de la séance mensuelle consacrée aux politiques publiques du gouvernement, le parlementaire ittihadi Mehdi Mezouari qui a soulevé la question de la corrélation entre l’investissement et l’emploi a jugé nécessaire dans sa réponse de rappeler au chef du gouvernement qu’il n’a pas respecté son engagement, à savoir la création de 500 mille postes d’emploi dans le cadre du plan d’accélération industrielle.
Concernant la crise que connaît la Samir, tout en exprimant son inquiétude quant à l’avenir de quelque 7.000 ouvriers qui y travaillent, Mehdi Mezouar a demandé au chef de l’Exécutif de se décider et donner une réponse officielle et définitive à propos de la situation de ladite société qui représente pourtant un secteur stratégique pour le Maroc.
A propos de la sécheresse qui frappe le Maroc et qui pourrait compromettre l’année agricole actuelle, Mokhtar Rachdi, en réagissant à la réponse du chef du gouvernement, s’est interrogé sur les mesures prises par l’Exécutif à même de faire face à cette situation et venir en aide aux agriculteurs.
Etant donné que la sécheresse est devenue un phénomène structurel, le parlementaire ittihadi a fait savoir que le gouvernement est appelé à adopter une stratégie nationale claire en vue d’atténuer les effets et les risques de ce phénomène et de garantir, en premier, l’eau potable aux populations.
Mokhtar Rachdi a également appelé le gouvernement à la mise en place d’une stratégie de gestion des risques et au retour au programme gouvernemental relatif à la sauvegarde du cheptel.
Pour sa part, Rachid Hammouni, a souligné que le régime d’assistance médicale (Ramed) a montré ses limites, pire de grosses failles dans ce système qui se veut en faveur des démunis ont été révélées. Une grande partie de la population ciblée et qui dispose de la carte d’adhésion de Ramed rencontrent énormément de difficultés à bénéficier des soins et services nécessaires fournis par les hôpitaux et le CHU qui se trouvent dans l’incapacité de répondre aux besoins des malades.
Et de s’interroger sur la capacité de ces hôpitaux et ces CHU en l’absence de moyens humains et matériels surtout de prendre en charge les 9 millions adhérents au Ramed. En effet, le dernier rapport du Haut-commissariat au plan concernant l’indice de confiance des ménages dans le secteur de la santé a dévoilé un recul de 50% enregistré en 2015. De même que 70% des bénéficiaires des prestations de ce régime ne renouvellent pas leurs cartes étant donné qu’ils sont convaincus de l’inutilité de cette pièce dont ils disposent et de l’inefficacité des services et soins au sein des établissements publics de santé, a-t-il conclu.