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Investiture de trois nouveaux membres de l'Académie du Royaume du Maroc
Initiée en 1970 par le sénateur américain Gaylord Nelson, la Journée de la Terre sera célébrée partout dans le monde le 22 avril prochain.
Cette année, le Royaume sera pays hôte de l’évènement puisque Rabat à l’instar d’autres villes du monde, sera le théâtre de nombreuses manifestations ayant toute comme volonté commune de célébrer notre planète.
Le moment fort de cette quarantième édition sera sans conteste la signature de la Charte de l’environnement scellant ainsi la rédaction de ce nouveau texte. Assainissement, gestion des déchets, dépollution des littoraux, préservation des espaces naturels, restauration de l’habitat insalubre, autant de thèmes évoqués lors des consultations autour de l’élaboration de cette Charte, et qui devraient somme toute être pris en considération dans le processus législatif qui lui fera suite. Une autre disposition phare de ce texte est l’instauration du principe du pollueur-payeur, qui pourrait se manifester dans les faits par une répression à l’encontre des entreprises, fussent-elles publiques, qui ne respecteraient pas suffisamment les critères environnementaux dans leur cahier des charges, ou encore à l’égard des citoyens peu scrupuleux. Reste à savoir cependant quelles seront les mesures prévues par la Charte pour contrôler qui est respectueux de l’environnement et qui ne l’est pas et quelles seront les dispositions prévues pour rendre effective la responsabilité de tous.
Aujourd’hui, notre pays entend également se positionner en tant que leader dans le domaine des énergies renouvelables à travers notamment le Plan solaire qui prévoit la construction de cinq centrales. A terme, le Royaume entend que la part de la puissance électrique installée en énergie renouvelable (éolien, solaire, hydraulique) s’établisse à 42% de son parc total.
Qu’on se le dise, l’heure est définitivement aux préoccupations environnementales et au développement durable. Kathleen Rogers, présidente du Réseau "Earth Day" a ainsi affirmé que « le Maroc est un pays leader en matière de pratique environnementale dans l'ensemble de la région de l'Afrique et du Moyen-Orient ».
Par ailleurs, Ahmed Réda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies avait annoncé, en octobre dernier, les autres objectifs du gouvernement en matière environnementale lors d’une conférence de presse tenue à Paris. Parmi les mesures évoquées, l’interdiction des sacs en plastique à l’horizon 2013, le traitement des eaux usées, la collecte de 90% des déchets ménagers ainsi que le retraitement de 20% d’entre eux d’ici 2020. Objectifs très ambitieux donc qui semblent témoigner de la voie résolument « verte » dans laquelle souhaite s’engager le Royaume. Actuellement, la gestion des déchets et le traitement des eaux usées continuent d’être le fléau environnemental de nombreuses villes.
De nombreuses associations seront présentes à Rabat pour célébrer la Terre le 22 avril prochain et un éco-village devrait être installé dans la capitale afin d’y accueillir les expositions. A noter cependant, que cette journée diffère de la Journée de la Terre symbolisant, chaque année, la résistance palestinienne à l’occupation israélienne et qui est célébrée tous les 30 mars.
Cette année, le Royaume sera pays hôte de l’évènement puisque Rabat à l’instar d’autres villes du monde, sera le théâtre de nombreuses manifestations ayant toute comme volonté commune de célébrer notre planète.
Le moment fort de cette quarantième édition sera sans conteste la signature de la Charte de l’environnement scellant ainsi la rédaction de ce nouveau texte. Assainissement, gestion des déchets, dépollution des littoraux, préservation des espaces naturels, restauration de l’habitat insalubre, autant de thèmes évoqués lors des consultations autour de l’élaboration de cette Charte, et qui devraient somme toute être pris en considération dans le processus législatif qui lui fera suite. Une autre disposition phare de ce texte est l’instauration du principe du pollueur-payeur, qui pourrait se manifester dans les faits par une répression à l’encontre des entreprises, fussent-elles publiques, qui ne respecteraient pas suffisamment les critères environnementaux dans leur cahier des charges, ou encore à l’égard des citoyens peu scrupuleux. Reste à savoir cependant quelles seront les mesures prévues par la Charte pour contrôler qui est respectueux de l’environnement et qui ne l’est pas et quelles seront les dispositions prévues pour rendre effective la responsabilité de tous.
Aujourd’hui, notre pays entend également se positionner en tant que leader dans le domaine des énergies renouvelables à travers notamment le Plan solaire qui prévoit la construction de cinq centrales. A terme, le Royaume entend que la part de la puissance électrique installée en énergie renouvelable (éolien, solaire, hydraulique) s’établisse à 42% de son parc total.
Qu’on se le dise, l’heure est définitivement aux préoccupations environnementales et au développement durable. Kathleen Rogers, présidente du Réseau "Earth Day" a ainsi affirmé que « le Maroc est un pays leader en matière de pratique environnementale dans l'ensemble de la région de l'Afrique et du Moyen-Orient ».
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