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Il ressort de l’analyse des données techniques de cet incident qu’aucun contact n’a eu lieu entre l’oiseau et l’un des réacteurs de l’avion.
Conformément aux procédures prévues dans les systèmes de sécurité draconiens de la compagnie et qui régissent ce type de situation, le commandant de bord est revenu à l’aéroport de départ. L’avion s’est posé sur la piste à 22H50 sans incidents et les 109 passagers ont été débarqués dans des conditions de sécurité normales.
Afin de réduire le retard du vol, les services de la compagnie ont changé l’appareil et le vol est reparti à 00H25mn vers Abidjan où il est arrivé à 05H04.
L’avion disposant de deux capteurs de vitesse, la compagnie tient à préciser que cet incident n’a à aucun moment affecté la sécurité du vol ou constitué un quelconque danger pour ses passagers.
A aucun moment, il n’y a eu arrêt d’un réacteur de l’appareil, l’incident n’a pas affecté le confort des passagers.
Après le remplacement du capteur de vitesse par les services techniques de la compagnie à Nouasseur et au terme des inspections réglementaires, l’avion a repris ses vols le jour même.
Le risque aviaire existe dans tous les aéroports du monde. Il est pris en charge par les gestionnaires de ces aéroports qui assurent une surveillance permanente au niveau des aérodromes et de leurs environs. Les aéroports sont dotés d’équipement dédié à ce risque et mettent en place des dispositifs anti-aviaire, afin de tenir les oiseaux éloignés de l’enceinte aéroportuaire et ses périphéries.
A titre d’exemple, il est enregistré chaque année en France 700 rencontres d’oiseaux avec des avions.