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Comme l’a rappelé Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco à l’occasion de cette célébration, de nombreuses rivières, naguère sources de prospérité pour l’homme et d’abondance pour les espèces sauvages, sont à présent fortement polluées. La dégradation de la qualité des eaux de surface et des eaux souterraines, a-t-elle précisé, exacerbe davantage la pénurie d’eau et a des répercussions négatives sur notre milieu naturel et sur les services et biens de l’écosystème qu’il produit, compromettant la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance.
Le Maroc, qui connaît une répartition inégale, dans le temps et dans l’espace de la pluviométrie et des ressources en eau qu’elle génère, a adopté, depuis de longues années, des politiques visant à maîtriser les apports d’eau des années humides pour pouvoir faire face aux besoins en eau des années sèches et à favoriser un accès équilibré à l’eau sur l’ensemble du pays. La bataille menée par notre pays dans le domaine de la mobilisation des eaux de surface devrait, néanmoins, s’accompagner par la mise en place d’une stratégie plus cohérente en matière de lutte contre la pollution de celles-ci.