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Il est certain, note le rapport, que les déchets médicaux et pharmaceutiques et en particulier ceux d’un centre d’oncologie, représentent un danger réel s’ils sont traités d’une manière non réglementaire. Ce qui est le cas pour le Centre hospitalier régional d’Oujda où on a préféré stocker les déchets anarchiquement pendant des mois à proximité dudit centre. « Nous avons avisé par lettre à maintes reprises les responsables pour attirer leur attention, mais en vain», précise Halout Abdelkader, secrétaire provincial du Syndicat national de la santé à Oujda.
Cette méthode de traitement des déchets est bien sûr en contradiction avec l’article 9 du deuxième chapitre du décret n°2.09.139 réglementant ce secteur. « La maîtrise du traitement des déchets médicaux passe par un respect strict des lois en vigueur», assure le secrétaire provincial du Syndicat de la santé à Oujda. De part leur quantité et leur nocivité sur la santé des citoyens, l'environnement, les animaux et les végétaux, les déchets médicaux qui sont régis par tout un arsenal de lois, représentent un véritable danger vu le traitement anarchique qu’ils subissent le plus souvent.
Au fait, notre pays ne dispose que de 20 broyeurs stérilisateurs et qui ne sont en réalité que des appareils de désinfection. Selon des statistiques officielles, 87 hôpitaux externalisent la gestion de leurs déchets hospitaliers, 19 les traitent de manière inadaptée alors que 36 hôpitaux publics utilisent 20 broyeurs stérilisateurs. Le gouvernement, comme à son habitude à travers les sorties médiatiques du ministre de tutelle, a promis de restructurer ce secteur mais la réalité est là pour démentir les promesses de Benkirane and Co.