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Le 18 janvier, au stade d'Ismaïlia, le match opposant l'équipe hôte Ismaily SC aux Tunisiens du Club Africain avait été interrompu après des jets de projectiles (des pierres et des bouteilles d'eau) sur le terrain par les supporters égyptiens.
"D'après ce qui a été vu, il n'y a pas eu d'envahissement du terrain et l'agression (ciblée) contre l'équipe adverse n'a pas été établie", a déclaré à l'AFP Nathalie Rabe, directrice de la communication de la CAF. Or, ce sont les deux conditions nécessaires pour déclarer l'équipe hôte "perdante (du match) et éliminée de la compétition", a-t-elle précisé.
Sur ce fondement, un jury d'appel a annulé dimanche l'élimination décidée le mois dernier par une commission chargée de l'organisation des compétitions interclubs, a ajouté Mme Rabe.
La sécurité dans les stades reste le principal défi de l'Egypte, qui accueille cet été l'édition 2019 de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN-2019), qui se jouera pour la première fois à 24 équipes contre 16 auparavant.
La CAF avait assuré en début de semaine que l'Egypte serait "prête", y compris en termes de sécurité, pour assurer l'organisation de la plus importante compétition sportive du continent.
Les stades égyptiens ont souvent été secoués de violences dans le cadre des matches locaux, dégénérant parfois en affrontements meurtriers.
Ces violences avaient conduit plusieurs fois à l'interdiction faite aux supporters d'assister aux matches, une mesure assouplie par les autorités ces derniers mois.