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Selon la presse espagnole, il s’agirait respectivement du dénommé Ismail, 38 ans, résidant en Belgique et de Yassine, 39 ans, habitant à Sebta. Les deux recherchés auraient pris la clé des champs lors de l’opération de la police ibérique baptisée « Dona » effectuée le 21 juin courant dans les quartiers de Sebta. Les autorités espagnoles indiquent qu’Ismail est soupçonné de s’être rendu en Syrie à trois reprises et qu’il est le principal artisan de la formation de cette cellule active à Sebta et Fnideq. Il était chargé de recruter endoctriner, faciliter et financer les activités et les déplacements des jihadistes.
Ce réseau aurait, selon la police espagnole, effectué toutes ces tâches en collaboration avec d’autres terroristes et selon les directives d’Al-Qaïda. Environ 50 djihadistes ont été envoyés en Syrie dont certains ont commis des attentats suicide, avait affirmé le ministre espagnol de l’Intérieur Jorge Fernández Díaz suite au démantèlement de ce réseau. Les services de renseignements ont la certitude que les deux hommes sont dangereux et peuvent passer à l’action à tout moment contre des sites espagnols ou dans d’autres pays.
Ce coup de filet de la police et des services de sécurité a été réalisé grâce aux plaintes déposées par les familles des jihadistes, des témoignages directs, et des appels téléphoniques détectés depuis le Proche-Orient. Pour la presse ibérique, le nombre de ces jihadistes est plus élevé que celui annoncé. «Tant que la famille ne signale pas la disparition de l’un des siens, il est difficile de déterminer s’il est allé participer à la guerre civile en Syrie ou non», a précisé «El Pais».