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Un match qui devait normalement drainer les grandes foules, mais ce ne fut pas le cas. Dès lors, il y aurait peut-être lieu de s’interroger sur les raisons de l’absence du public lors de cette rencontre, sauf que l’évidence nous impose une autre vérité que l’on ne peut cacher, c’est que le Grand stade de Marrakech n’a jamais, et ce depuis le début du championnat, affiché complet pour un match du KACM.
Depuis son accession en D1, le club de la ville ocre a enregistré des résultats plus que satisfaisants, mais cela ne lui a permis de bien garnir les gradins de ce magnifique stade doté de 46.000 places. Certains avancent alors le problème de l’éloignement du stade, d’autres les conditions qui accompagnent l’entrée et la sortie des spectateurs, mais la réalité veut bien que l’on se pose les vraies questions et qu’on arrête de chercher des prétextes qui ne profiteront ni au club ni aux spectateurs.
Lors de ce match entre le KACM et le MAT et face au spectacle désolant des gradins vides, des observateurs sont parvenus peut-être à poser la bonne question : Le KACM est-il capable de remplir le Grand stade de Marrakech ? Vu qu’à aucun moment des deux derniers exercices ce ne fut le cas, il est lieu de voir la réalité en face. Les matchs qui se déroulaient au Harti connaissaient une affluence plus qu’honorable et cela profitait aussi bien au public qu’au club. Les recettes étaient le plus souvent intéressantes, les joueurs toujours poussés par les supporters et ces derniers n’avaient pas à endurer le calvaire de se déplacer pour plus de 10 km, à pieds, et le plus souvent dans des conditions climatiques difficiles. Il est temps que les responsables du football national pensent à doter le Harti de gazon naturel, comme au bon vieux temps, et de laisser au Grand stade les grands événements, sportifs et culturels, qui profiteront également à la Sonarges qui n’aura pas à chômer. Entre les shows des chanteurs et humoristes des quatre coins du monde, l’équipe nationale qui aura à disputer les qualifications pour la CAN et la Coupe du monde, les organisateurs n’auront que l’embarras du choix.
Le KACM, quant à lui, trouvera bien son affaire au stade Harti, à condition que ceux qui ont eu la maladresse de le doter de gazon synthétique corrigent cette bévue et permettent au KACM de retrouver son stade, et à ce dernier son public.









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