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A titre d’exemple, on ne peut pas gagner un match de basket en manquant 15 lancers-francs sur trente (50%), en perdant 25 ballons et bien évidemment en ratant des paniers faciles.
Au niveau de l’effectif, tous les clubs tournent avec un maximum de 8 éléments, chose qui ne peut en aucun cas servir notre basketball car dans le basket moderne, il faut faire tourner le maximum de joueurs pour acquérir de l’expérience. Les clubs nationaux, dans leur ensemble, disposent de nombreux joueurs dépassant des fois largement la trentaine, ce qui devrait les susciter à se pencher sérieusement sur la formation de jeunes capables d’assurer la relève pour la survie du basketball national.
Dans un championnat professionnel, il faut que chaque équipe joue au moins 35 matchs par saison, un chiffre qui ne fut jamais atteint. Cependant, avec la désignation d’un DT, les choses vont prendre une autre tournure.
Les équipes dites d’élite ont souffert le martyre cette saison particulièrement le MAS , le KAC, la RSB et le Raja de Casablanca, des formations qui ont un passé glorieux et qui ont contribué à l’évolution du basket national. Leur relégation ne doit en aucun cas passer sous silence en vue de les aider à retrouver leurs places respectives dans la cour des grands. En revanche, l’ASS, l’IRT, le CRA et l’ASFAR ont tiré leur épingle du jeu par leur constance, leur efficacité et une bonne gestion de leurs ressources humaines et financières.
Sur le plan technique et physique, l’ASS était au-dessus du lot n’ayant rencontré aucun club capable de rivaliser avec elle pour faire durer le suspens jusqu’au bout de la compétition.
A l’opposé, le basketball féminin est en pleine ascension notamment chez l’IRT, l’ASE, le KAC, le CODM. Sur le plan de l’effectif, le public a certainement noté la présence d’une nouvelle génération qui va sans aucun doute propulser le basket national au-devant de la scène sur le plan national et continental si les responsables suivent de près en encourageant les clubs à déployer plus d’efforts et à investir dans la formation.
Le président de la fédération ainsi que le directeur technique sont conscients de ce fait et se sont attelés sur l’application de leur programme d’action qui est ambitieux et rassurant quant à l’avenir du basketball national.









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