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Aujourd’hui, ajoutent ces informations, personne ne peut entrer ni sortir des camps sans passer par un barrage de contrôle dressé par des unités conjointes composées d’éléments du Polisario et de l’APN. Après le coucher du soleil, un véritable couvre-feu est décrété dans tous les camps que sillonnent des unités mobiles à longueur de nuit, pour vérifier l’identité des rares personnes qui s’aventureraient à sortir de chez elles sans être munies d’un laissez-passer, délivré par l’APN. Des agents du DRS en civil, font régulièrement des descentes dans les camps pour dresser un état des lieux et établir des rapports sur la base d’informations recueillies auprès de la population. Les véhicules venant de Mauritanie ou des régions algériennes voisines pour approvisionner les camps en marchandises et en denrées alimentaires sont minutieusement fouillés par les unités de l’APN, avant d’être escortés jusqu’à leur destination par les milices armées du Polisario. Le nouveau dispositif sécuritaire draconien a rendu la situation invivable dans les camps où les habitants, ajoute la même source, se plaignent surtout de ne plus pouvoir se rendre, comme ils en ont l’habitude, dans la ville algérienne de Tindouf pour s’approvisionner en nourriture ou en produits combustibles.
Le chef du Polisario et, toujours sur instructions algériennes, indiquent des membres du Forum de soutien de l’autonomie des provinces sahraouies, aurait donné l’ordre à ses représentants à l’étranger d’annuler toutes les visites de délégations étrangères aux camps de Tindouf, craignant que celles-ci ne se rendent compte de la situation de séquestration qui prévaut dans ces camps.










