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A ce sujet, Bouazza Kherati, président de l’Association marocaine pour les droits des consommateurs, a déclaré à «Libé» que les jouets d’enfants au Maroc sont répartis en trois catégories. «La première est de fabrication locale, en quantité très limitée, la deuxième est importée de l'Europe, notamment de France et d'Espagne, et la troisième concerne les jouets qui viennent de pays asiatiques, en particulier de Chine», a-t-il précisé. Bouazza Kherati a expliqué également que les jouets de fabrication chinoise ne sont soumis à aucun contrôle. Ils sont introduits au Maroc en contrebande, ou légalement mais sans faire l’objet d’enquêtes nécessaires pour juger de leur qualité, et ce malgré l’existence d'une loi garantissant la sécurité du consommateur marocain.
Il estime qu’il est temps d’interdire ces jouets toxiques, de renforcer les contrôles aux points frontaliers et de soumettre les jouets à une expertise médicale. «Si la France, qui impose des normes strictes sur la fabrication des jouets, effectue des contrôles de qualité, qu’en dire du marché des jouets au Maroc, dont la plus grande partie est importée de Chine aux prix les plus bas?», se demande Kherati. Le président de l’Association marocaine pour les droits des consommateurs a insisté sur la nécessité de renforcer les contrôles au niveau des frontières pour lutter contre la contrebande et de créer un organe indépendant chargé de contrôler les jouets importés.