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Si l’équipe de Yacine Brahimi possède statistiquement 73% de chances d’atteindre les quarts de finale, tout ne sera pas aussi simple pour les Portugais lors de ce 2e acte.
“Je pense que ce résultat n’est pas flatteur, a concédé l’entraîneur espagnol du champion d’Europe 2004, Julen Lopetegui. Nous avons montré du caractère et de la qualité face à une équipe qui, dans ce stade, a déjà malmené Liverpool et le Real Madrid. Je vous dirai après le match retour si ce nul est un bon résultat ou pas”.
Ultra-dominateur dans la possession de balle (61%), le nombre de tirs (15 contre 1) et de corners (9 à 0), le FC Porto l’a moins été dans la concrétisation de ses nombreuses occasions. La faute à la maladresse de son goleador colombien Jackson Martinez, qui a par exemple mal dosé son lob à la 64e minute. Mais aussi à la résistance héroïque d’une défense suisse qui a tenu bon jusqu’à une faute de main du vétéran argentin Walter Samuel, 36 ans, offrant le penalty de l’égalisation au Brésilien Danilo.
“Je pense que nous avons livré une excellente partie, face à un adversaire très solide, a encore estimé Lopetegui. Ils ont marqué sur leur unique frappe cadrée, alors que nous en avons eu à peu près 15”.
Belle marge de progression
Et c’est bien sur ce réalisme à toute épreuve que Bâle compte au retour, pour espérer atteindre les quarts de finale de C1 pour la deuxième fois de son histoire. En 1973/74, le FCB avait alors été éliminé par le Celtic Glasgow, après une victoire 3-2 à l’aller au St-Jakob Park et une défaite 4-2 au retour.
Privé dès la 25e minute de son attaquant paraguayen Derlis Gonzalez, buteur sur l’unique occasion suisse (11e) mais victime d’un choc à la tête sur l’action, Bâle a ensuite cruellement manqué de points d’appui.
Mais le champion de Suisse pourra compter sur son milieu Fabian Frei, auteur d’une somptueuse passe décisive mercredi et buteur à Liverpool lors du dernier match de poule (1-1), ou encore sur son international albanais Shkelzen Gashi, meilleur buteur actuel du championnat suisse (13 buts) et plutôt discret contre les Portugais.
“Nous pouvons nous rendre au Portugal la tête haute et nous possédons une belle marge de progression, a estimé Paulo Sousa, l’entraîneur portugais des +Rotblau+. Nous avons eu un peu trop peur par moments. Je sais que nous pouvons mieux faire. Nous nous déplacerons avec un plan et de l’espoir”.
Régulièrement présent au plus haut niveau européen (8e de finale de C1 en 2012 perdu face au Bayern, demi-finaliste de l’Europa League en 2013 éliminé par le futur vainqueur Chelsea), Bâle, qui a déjà battu Liverpool cette saison (1-0), devra réaliser un exploit le 10 mars. Car en cinq confrontations avec des clubs portugais sur la scène européenne, le club suisse n’a jamais fait mieux à l’extérieur qu’un 1-1 (en phase de poules de la C1 en 2011 sur la pelouse de Benfica). Un résultat qui pourrait cependant lui suffire, en l’emportant aux tirs au but.









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