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Originaire de la République du Congo, Ulrich Boris Ntounda est un ancien joueur de basketball de l’Union Sportive de Taza (UST), où il a évolué durant deux saisons. Dans cet entretien, il partage ses impressions sur l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 et du Mondial 2030 par le Maroc.
Libé : Pour mieux vous connaître, pourriez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs ?
Ulrich Boris Ntounda : Je suis arrivé au Maroc il y a quelques années grâce au basketball, en provenance de la République du Congo, où j’évoluais en tant que junior au sein de l’équipe Etoile du Congo.
Les clubs de basketball marocains n’étant autorisés à recruter que deux joueurs étrangers, il m’était difficile, en tant que jeune joueur, de trouver un club dans le championnat national. J’ai donc fait le tour de plusieurs équipes, mais j’étais systématiquement confronté à cette limite. Parfois, les propositions financières n’étaient pas satisfaisantes, ou on me demandait d’attendre la saison suivante, ce qui ne m’arrangeait pas.
J’ai finalement décidé de me rendre dans le nord-est du Maroc, à Fès puis à Taza, où j’ai joué pendant deux saisons au sein de l’Union Sportive de Taza (UST). J’évoluais en semi-professionnel, car je poursuivais parallèlement mes études.
Le Maroc accueillera la Coupe d’Afrique des nations (CAN) dans les prochains mois. Quelles sont vos impressions concernant cette compétition?
Le fait d’accueillir cette compétition majeure constitue une formidable vitrine pour le Maroc. A l’échelle du Maghreb, le pays se distingue notamment par son ouverture sur le monde.
Je suis convaincu que le Maroc est pleinement capable d’organiser une très belle Coupe d’Afrique. La qualité de ses infrastructures en est la preuve. Il faut également souligner que le public marocain est très attaché au sport. Il en est passionné.
Les moyens investis dans le domaine sportif sont considérables, ce qui place le Maroc parmi les favoris pour remporter cette CAN, surtout en jouant à domicile, avec le soutien de toute une nation.
Il faut aussi reconnaître que le Royaume dispose actuellement de la plus belle équipe du continent africain.
Côté logistique, tout est prêt : il devient de plus en plus facile de se déplacer à travers le pays grâce à des routes modernes, au tramway, au réseau de busway, etc. Les infrastructures hôtelières sont également à même d’accueillir l’ensemble des délégations attendues.
En 2030, le Maroc accueillera la Coupe du monde avec le Portugal et l’Espagne. Que vous inspire cette perspective ?
Tout comme la CAN, l’organisation du Mondial 2030 est une vitrine extraordinaire pour le Maroc. Le Royaume a les moyens de nous faire rêver à nouveau, comme lors du Mondial 2022, où l’équipe nationale a réalisé un parcours exceptionnel, déjouant tous les pronostics jusqu’à atteindre le dernier carré de cette grande compétition mondiale.
Je suis persuadé qu’avec le soutien du public et grâce à la qualité de ses joueurs, le Maroc peut franchir un nouveau cap, et pourquoi pas atteindre une nouvelle fois les demi-finales, voire mieux
Pour nous qui vivons au Maroc, c’est une véritable aubaine : nous pourrons vivre en direct les émotions de la CAN et du Mondial. Et, si Dieu le veut, nous pourrons même aller au Portugal ou en Espagne pour assister à d'autres matchs.
Quoi qu’il en soit, une ambiance extraordinaire régnera dans le pays, comme lors du dernier Mondial où l’on avait parfois l’impression que les matchs se jouaient ici, au Maroc.
Propos recueillis par Alain Bouithy
Libé : Pour mieux vous connaître, pourriez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs ?
Ulrich Boris Ntounda : Je suis arrivé au Maroc il y a quelques années grâce au basketball, en provenance de la République du Congo, où j’évoluais en tant que junior au sein de l’équipe Etoile du Congo.
Les clubs de basketball marocains n’étant autorisés à recruter que deux joueurs étrangers, il m’était difficile, en tant que jeune joueur, de trouver un club dans le championnat national. J’ai donc fait le tour de plusieurs équipes, mais j’étais systématiquement confronté à cette limite. Parfois, les propositions financières n’étaient pas satisfaisantes, ou on me demandait d’attendre la saison suivante, ce qui ne m’arrangeait pas.
J’ai finalement décidé de me rendre dans le nord-est du Maroc, à Fès puis à Taza, où j’ai joué pendant deux saisons au sein de l’Union Sportive de Taza (UST). J’évoluais en semi-professionnel, car je poursuivais parallèlement mes études.
Le Maroc accueillera la Coupe d’Afrique des nations (CAN) dans les prochains mois. Quelles sont vos impressions concernant cette compétition?
Le fait d’accueillir cette compétition majeure constitue une formidable vitrine pour le Maroc. A l’échelle du Maghreb, le pays se distingue notamment par son ouverture sur le monde.
Je suis convaincu que le Maroc est pleinement capable d’organiser une très belle Coupe d’Afrique. La qualité de ses infrastructures en est la preuve. Il faut également souligner que le public marocain est très attaché au sport. Il en est passionné.
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Côté logistique, tout est prêt : il devient de plus en plus facile de se déplacer à travers le pays grâce à des routes modernes, au tramway, au réseau de busway, etc. Les infrastructures hôtelières sont également à même d’accueillir l’ensemble des délégations attendues.
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Propos recueillis par Alain Bouithy