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L’initiative marocaine d’autonomie offre aux populations séquestrées à Tindouf une opportunité historique de retrouver les leurs, de gérer leurs administrations locales et de contribuer à la construction de leur avenir dans un Maroc unifié.Cette initiative Royale a été vivement saluée par le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, lors de son passage mardi dans l’émission «Nouqta Ila Sattr» diffusée sur la chaîne de télévision publique Al Oula.
Le dirigeant ittihadi a rappelé que cette réunion s’inscrit dans une tradition historique depuis l’époque de Feu Mohammed V, consolidée sous le règne de Feu Hassan II. Ces consultations régulières entre le Palais Royal et les dirigeants des partis nationaux concernent les grandes questions nationales, ajoutant que S.M le Roi Mohammed VI a renforcé cette approche participative en ouvrant un large débat sur les enjeux cruciaux du pays.
Cette réunion incarne le souci constant du Souverain d’adopter une démarche consultative, spécialement pour les questions majeures du pays. Driss Lachguar a déclaré que la sagesse de S.M le Roi a permis au Maroc de jouir d’un grand respect sur la scène internationale, notamment grâce à l’indépendance affirmée des décisions nationales, ce qui valorise la position du Royaume au niveau mondial.
Selon lui, l’implication des partis politiques dans les consultations relatives à la question nationale est un acquis solide. Le Palais Royal reste ouvert à toutes les propositions soumises par les formations politiques.
Driss Lachguar a indiqué que cette réunion faisait suite à un événement historique important, à savoir la résolution du Conseil de sécurité confirmant la souveraineté du Maroc sur son Sahara et consacrant ainsi l’Initiative d’autonomie comme unique solution à ce conflit artificiel.
Face aux surenchères et aux pratiques irresponsables, nous avons transformé la motion de censure parlementaire en motion de censure populaire.Cette Initiative constitue une solution politique réaliste offrant aux populations séquestrées à Tindouf une opportunité historique de retrouver les leurs, de gérer leurs administrations locale et de contribuer à la construction de leur avenir dans un Maroc unifié, comme l’a souligné le Souverain dans son discours prononcé à l’issue du vote historique au Conseil de sécurité.
Le dirigeant ittihadi a aussi évoqué les profondes transformations que connaît aujourd’hui le Maroc, affirmant que le pays connaîtra un «après 31 octobre» inédit sur les plans économique, politique et social. Il a exprimé son souhait de réformes politiques importantes dans un cadre de continuité, garantissant l’égalité des droits pour tous les citoyens.
Le projet mené par S.M le Roi suscite l’admiration de la communauté internationale. Malgré de nombreuses pressions et tentatives de déstabilisation, le pays demeure ferme et résistant. Driss Lachguar a rappelé que son parti avait connu de grandes difficultés dans les années 70 et 80, dues à des manœuvres internationales contre le Maroc. Toutefois, les efforts diplomatiques Royaux ont renforcé sa place dans les instances internationales, où il défend avec force la marocanité du Sahara.
Il a insisté sur la nécessité de redoubler d’efforts pour expliquer les dernières décisions onusiennes, tout en avertissant que les ennemis de notre intégrité territoriale ne resteront pas inactifs. Cela implique une vigilance constante face aux manœuvres.
La diplomatie marocaine, dirigée par le Souverain, constitue une source d’inspiration et un modèle pour l’action politique du parti dans ce contexte international complexe.
Driss Lachguar a également rappelé que le Maroc a investi massivement dans le développement humain et l’ouverture sur l’Afrique. Concernant la cause nationale, il a estimé que toutes les divergences s’effacent pour former un front uni derrière S.M le Roi.
Il a précisé que l’autonomie est une part essentielle du cadre institutionnel de l’Etat, dont la place légitime est au sein de la Constitution. La mise à jour de cette formule doit accompagner les évolutions des compétences et des prérogatives administratives. Le peuple marocain et ses dirigeants ont accumulé de nombreuses réalisations institutionnelles, et le Maroc est pleinement capable d’intégrer toutes les idées et visions pour servir ses grandes causes nationales.
Interrogé sur les réformes des lois régissant les prochaines échéances électorales, Driss Lachguar a assuré que le parti de la Rose donne actuellement la priorité aux intérêts de la Nation, à la lumière de la décision historique du Conseil de sécurité qui a consacré l’Initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine.
Il a expliqué que la prochaine étape nécessite une mobilisation nationale globale pour servir les grandes causes nationales, en premier lieu la question nationale, puis les réformes politiques et électorales.
Il a noté que la deuxième question à l’ordre du jour de l’USFP concerne les prochaines échéances électorales, qui ne tolèrent aucune erreur, même mineure, ce qui impose la nécessité de veiller à la réforme du système électoral afin de garantir l’intégrité, la transparence et l’égalité des chances.
A cet égard, il a relevé que S.M le Roi Mohammed VI avait donné ses Hautes instructions et chargé le ministre de l’Intérieur d’ouvrir des consultations avec les partis politiques concernant la réforme du système électoral, précisant que l’USFP a soumis ses propositions avec objectivité et responsabilité, notamment en ce qui concerne la représentation des femmes, les questions d’égalité, et la correction des contradictions constatées dans le découpage de certaines circonscriptions électorales, tout en affirmant que l’institution législative sera le lieu où l’USFP défendra bec et ongles ses positions et principes relatifs à la réforme électorale.
Le dirigeant socialiste a salué le fait que les projets de loi transmis par le gouvernement au Parlement prévoient des sanctions contre la corruption électorale, espérant que cela constituera une étape positive vers l’instauration de la confiance dans les institutions élues et la garantie de la transparence du processus électoral.
Par ailleurs, Driss Lachguar a fait savoir que les deux Groupes socialistes au Parlement travaillent avec responsabilité en pratiquant une opposition constructive, proposant des initiatives et des mesures concrètes qui contribuent à améliorer l’action législative et à défendre les questions qui importent les Marocains.
Il a aussi ajouté que l’USFP agit dans un esprit d’ouverture et de dialogue positif avec les différentes parties prenantes.
S’agissant de la motion de censure, Driss Lachguar a rappelé que l’USFP en a été l’initiateur et a œuvré inlassablement pour créer les conditions idoines et rassembler les composantes de l’opposition, mais le parti de la Rose a été surpris par des surenchères et des pratiques irresponsables de certains partis qui continuent à évoquer ce sujet à chaque occasion.
«Comment le parti initiateur pourrait-il préparer les conditions pour présenter une motion de censure puis être celui qui l’a fait échouer ? », s’est interrogé le Premier secrétaire de l’USFP, tout en invitant les Marocains à «s'enquérir sur les raisons de ces allégations» colportées par certaines parties.
Après l’échec de cette initiative, le Parlement du parti de la Rose, en l’occurrence le Conseil national de l’USFP, a décidé de transformer cette motion de censure en motion de censure populaire dans les régions et provinces, en organisant des rassemblements publics et des rencontres ouvertes avec la jeunesse.
Une question qui a été soulevé avec insistance par les deux journalistes (Sabah Bendaoud et Abdallah Lachguar) qui ont interviewé le dirigeant ittihadi, a porté sur le quatrième mandat.
Driss Lachguar a tenu à préciser qu’il a été réélu à la tête de l’USFP lors du 12e Congrès national tenu récemment à Bouznika, en réponse à la volonté de la base du parti, faisant remarquer que la motion présentée par celle-ci a été votée presque à l’unanimité des congressistes (plus de 1600 congressistes).
Le Premier secrétaire de l’USFP a également assuré que la direction du parti est aujourd’hui forte et cohérente, et que l’USFP offre un exemple à l’opinion publique. Il a insisté sur le fait que le parti de la Rose se prépare à affronter les prochaines échéances électorales avec un esprit de responsabilité et de compétition loyale, tout en espérant occuper la première place. Et le dirigeant ittihadi de conclure : «L’ambition de l’USFP est de servir la nation et les citoyens depuis la responsabilité ».
Mourad Tabet







