-
Un Maghreb sans le Maroc. FOUTAISE !
-
Pour l’ONG chilienne, DHSF, le polisario est un “facteur d'instabilité”
-
Abdelouafi Laftit s’entretient à Rabat avec son homologue français
-
Le Maroc et la Belgique, unis par un passé, un présent et un avenir communs
-
L’engagement de SM le Roi en faveur de la coopération Sud-Sud, pilier stratégique de la politique étrangère du Maroc, mis en avant à l’OEA
Né en 1982, Y.T a été recruté en tant qu’employé du service comptable par une agence bancaire du quartier huppé de Gueliz à Marrakech. C’est là qu’il a vite évolué, en apprenant les subtilités et la maîtrise des astuces comptables.
Cette expérience et ce savoir-faire acquis, en peu d’années, n’ont pas tardé à être exploités par ce jeune dans le mauvais sens, puisqu’il commençait à accéder, de manière directe, aux comptes des clients de l’agence afin de se procurer de l’argent et donc combler ses dépenses de plus en plus pesantes, car le luxe a un prix.
Dans son entourage et auprès de ses amis, Y est connu par sa gentillesse, sa simplicité et son amour de la vie : sorties, balades et voyages. Il s’agit d’un bon vivant qui voulait réaliser tous ses rêves et ses fantasmes en peu de temps, bien que la vie puisse se montrer parfois cruelle.
Ce détournement avait éclaté, lorsqu’une cliente de l’agence, en consultant son compte, avait constaté qu’une somme importante de 220.000 DH manquait, car certainement prélevée par un inconnu. Ainsi elle n’a pas hésité à déposer plainte auprès des responsables de ladite agence. Peu après, ce sont d’autres clients qui se sont adressés, à leur tour, à l’agence bancaire pour réclamer leurs dus prélevés directement de leurs comptes bancaires.
En réaction à cette situation, une commission bancaire interne d’enquête a été constituée, dans l’immédiat, pour lever toute ambiguïté sur cette affaire. Les investigations qu’elle a pu mener, avant de s’adresser à la justice, ont été concluantes, permettant ainsi de confirmer l’implication effective du jeune banquier dans cette escroquerie.