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Concernant la situation dans les pays maghrébins et limitrophes, la FAO avait annoncé au début du mois de décembre dernier qu’une reproduction à petite échelle avait notamment entraîné une augmentation des effectifs acridiens dans l’ouest de la Mauritanie, le nord du Mali, et le sud de l’Algérie, près de la frontière avec le Niger et que ce processus de reproduction à petite échelle pourrait probablement se poursuivre en Mauritanie et s’étendre vers le nord du pays et les zones limitrophes du Sud du Maroc, entraînant une augmentation des effectifs acridiens.
Bien que les communiqués que cette organisation internationale a émis par la suite n’aient pas confirmé cette tendance, les autorités marocaines chargées de la lutte antiacridienne ne sont restées les bras croisés.
En effet, le Centre national de lutte antiacridienne a observé en décembre dernier la présence d’ailés matures, solitaires et isolés à Ksair Chair dans la vallée de Draâ sur des superficies de 50 et 20 hectares alors que ses équipes de prospection terrestre poursuivaient leurs opérations dans la vallée de Draâ, les zones de Smara, Al Mahbes et Jraifia à Sakia El Hamra ainsi qu’à Gueltat Zemmour, Aousserd et Bir Anzarane dans la région d’Oued Eddahab.
Compte tenu de l'accalmie de la situation dans toutes les zones au Sud et Sud-est du Maroc et également au niveau de tous les pays de la région occidentale, les prospections entreprises depuis le 16 octobre 2018 ont été interrompues temporairement dès la fin de la première décade de décembre pour reprendre vers la fin de la période hivernale.
En attendant, nulle activité acridienne n’est prévue au cours de cette saison hivernale malgré les conditions écologiques favorables et la présence de quelques adultes solitaires isolés dans la vallée de Draâ.