L’alternative est là. Un retour au scrutin uninominal ne serait assurément pas à assimiler à un rétropédalage de circonstance. La France, l’une des plus vieilles démocraties, une référence en la matière, a procédé jusque-là à une dizaine de changements de mode de scrutin législatif. Cela prête à réfléchir. Le changement attendu est de plus en plus réclamé par différentes formations, appartenant aussi bien à la majorité qu’à l’opposition.
Et c’est là, l’une des propositions clés de l’USFP que le Premier secrétaire n’a cessé de rappeler tout en argumentant à juste titre cette requête. Le faible taux de participation aux consultations électorales n’est pas sans affecter la qualité et la valeur de la représentativité. Le scrutin uninominal, comme rappelé par le Premier secrétaire, a en outre l’avantage de permettre le rapprochement entre le candidat et les citoyens. Et c’est là un mode qui vaut également par sa simplicité et donc par un coût relativement bas en comparaison avec celui de liste auquel semblent s’accrocher ceux qui en ont abusivement tiré profit bien que ce soit aux dépens même du but recherché par toute consultation électorale qui se respecte.