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Et à la veille de l’ouverture de ce procès ultra-médiatisé et alors que le verdict d’Al Jarida Al Oula sera rendu après le 26 octobre, une manifestation de solidarité avec les journalistes marocains s’est tenue jeudi 22 octobre à Paris, devant le siège de l’ambassade du Maroc. Organisé par « Reporter sans frontières » et le site d’informations « Bakchich », dont Khalid Gueddar est l’un des caricaturistes, ce rassemblement est, selon RSF, « une réaction face aux procès en série et aux condamnations disproportionnées qui frappent la presse privée ». « On assiste à une véritable crispation sur les lignes rouges qui menace la liberté de la presse au Maroc. Depuis quelques semaines, des bureaux de rédaction sont fermés, des journalistes emprisonnés ou contraints de payer des amendes de plusieurs centaines de milliers d’euros », font valoir ceux et celles de RSF, une ONG dont le Secrétaire général n’a pas hésité hier vendredi à parler sur le plateau de France 24 de « tour de vis au Maroc ». Au terme de ce sit-in devant l’ambassade du Maroc à Paris, des représentants de RSF ont été reçus par des conseillers et exprimé leurs inquiétudes face à la situation de la presse et des journalistes en terre marocaine.
Selon des informations publiées par le site Bakchich, plusieurs personnalités françaises politiques, syndicales et médiatiques soutiennent le caricaturiste K. Gueddar. Se côtoient notamment François Hollande, Henri Emmanuelli, Henri Quilès, Olivier Besancenot, la Fédération internationale des droits de l’Homme, la Ligue des droits de l’Homme, Reporter sans frontières…
Et jeudi 22 octobre, le quotidien français « Le Monde » a été interdit de distribution au Maroc. Ce journal avait publié dans l’édition interdite par les pouvoirs publics une caricature mettant en scène le drapeau marocain et un personnage coiffé d’une couronne. A Rabat, une telle caricature a été jugée «irrespectueuse de la famille royale», a appris Le Monde auprès d’une source autorisée. « Le Monde daté du vendredi 23 octobre sera également interdit à la vente au Maroc pour des raisons similaires», pouvait-on lire vendredi matin sur le site du Monde.fr.