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Ce rapport, publié en coordination avec la Fédération des ligues des droits des femmes, souligne qu'outre les violences psychologiques, qui sont les plus fréquentes parmi les victimes, les violences socio-économiques représentent 23% des cas.
Néanmoins, d'autres formes de violence restent moins fréquentes, à savoir, la violence juridique représente 10%, la violence physique 8%, la Cyber-violence 7% et la violence sexuelle 5%, selon le rapport.
Ces chiffres "témoignent de la persistance des dimensions structurelles de la violence à l'égard des femmes, découlant des rapports de force inégaux au sein de la famille et de la société, ainsi que de la faible indépendance économique des femmes", souligne le rapport.
Les centres d'écoute du réseau INJAD ont accueilli 1.302 victimes de violence, tandis que ceux de Femmes solidaires ont accueilli 2.977 victimes, alors que le nombre total de femmes ayant sollicité l'aide des centres des deux réseaux s'élève à 4.279 victimes de violence.
Sur le plan législatif, le rapport plaide pour une révision complète de la loi 103.13 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes, en criminalisant toutes les formes de violence les plus courantes, notamment le viol conjugal, la violence économique et toutes les formes de violence numérique.
Aussi, préconise-il le renforcement des mesures de protection immédiate par leur simplification et leur mise en œuvre obligatoire pour le parquet et la police judiciaire.
Intervenant lors de cette présentation, la présidente du Réseau LFDD-Injad, Najia Tazrout, a indiqué que ce rapport, présenté à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, révèle des statistiques précises sur les violences faites aux femmes et aux filles et formule d'importantes recommandations, en catégorisant les différents types de violences recensées.
"Les cas documentés par les deux réseaux indiquent que les violences continuent d'augmenter de façon alarmante et que les politiques publiques et les réformes juridiques actuelles sont insuffisantes pour lutter efficacement contre ce phénomène", a-t-elle déploré.










