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C’est ainsi que les villes mauritaniennes de Zouerate et Nouadhibou ont accueilli, ces dernières semaines, des dizaines de familles sahraouies fuyant les camps pour s’installer, de manière définitive, dans ces deux villes où la plupart d’entre elles disposent souvent de pied-à-terre sans, pour autant, entretenir de relations avec les habitants.
Ces flux migratoires n’ont cessé de s’accroître depuis le début du mois d’août, indique un voyageur provenant de Nouadhibou qui souligne l’indifférence des autorités mauritaniennes et l’absence de réaction de la direction du Polisario, laquelle interdit généralement ce genre de déplacements massifs.
Notre source indique à ce propos que cette vague migratoire a commencé aussitôt après l’application des autorités algériennes de mesures interdisant la circulation des camions et surtout des citernes de carburant, une décision qui a impacté négativement le négoce dans les camps.
Ces mesures concernent non seulement le point frontalier inauguré dernièrement, mais également l’intérieur des camps où l’armée perquisitionne les maisons, impose des mesures sécuritaires sans précédent et fouille tous les véhicules portant des plaques minéralogiques des camps de Tindouf à l’entrée et à la sortie desdits camps.