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Sur la presse électronique comme sur les réseaux sociaux, les citoyens se sont montrés surpris voire affligés en découvrant des propos menaçants et vindicatifs.
« On dirait que ces gens s’adressent à des non musulmans, leur discours cache mal aussi bien la menace que la haine qui emplit les instigateurs. Quant au terme «mécréant», il est clair qu’il exhorte les fanatiques à commettre l’irréparable. C’est pourquoi les autorités sont appelées à faire preuve de vigilance, face à ce genre de comportements », explique Rachid, un acteur associatif de la région.
Sur le tract en question, une menace écrite en langue arabe en rouge et noir, avec en haut du texte le mot « Hadari » (Attention), puis une menace directe et apparente contre toute personne qui aurait enfreint leurs « règles », corroborant, dans le but de chercher à légitimer leur sentence, leurs menaces par un verset coranique. Au fond de l’affiche comme en bas, l’on découvre à deux reprises le mot «kofr», qui veut dire «impiété» comme si les habitants de Tétouan n’avaient pas de religion!
Vers le bas, une grande tache rouge, allusion au sang et à la mort, et signe de la tendance sanguinaire des groupes extrémistes. Les commentaires des usagers des réseaux sociaux n’y vont pas par quatre chemins : ces tracts sont à caractère terroriste et entendent semer la haine et inciter à la violence.
La remarque qui a interpellé aussi bien les citoyens que les autorités est que ces écrits semblent être d’une conception bien conçue, et qui demande une impression assez coûteuse. Les affiches en question ne peuvent en aucun cas être assimilées à de la prédication, de par leur contenu et du fait de leur origine inconnue, ce qui laisse entrevoir une menace mêlant l’avertissement à l’apostasie.