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Pourtant, l’épisode métrologique actuel n’a rien de nouveau. La chute des températures, la pluie et même la neige ont été prévus par les spécialistes. Selon le bulletin météo de la chaîne d’information Al Arabiya présenté, dimanche 17 novembre, de fortes tempêtes et averses ont été envisagées dans les prochains jours en Afrique du Nord et particulièrement au Maroc, en Tunisie et en Algérie.
Une situation identique à celle enregistrée en Europe qui connaît actuellement une arrivée d’air froid en provenance du pôle nord. Une dépression marquée par un épisode pluvio-neigeux avant le retour d’un temps plus calme, mais froid, pour la fin de la semaine et le week-end prochain.
D’après, Mohammed-Saïd Karrouk, climatologue, cette chute des températures n’est qu’un bref épisode qui devrait prendre fin vendredi prochain, mais elle devrait connaître son point culminant mercredi et jeudi prochains où le mercure pourrait enregistrer une baisse de quelques degrés en-deçà des températures maximales moyennes pour la saison. « Si ce scénario se réalise, il fera plus froid qu’en février 2011 », a affirmé notre spécialiste.
Faut-il s’attendre à un hiver plus rigoureux? « C’est très compliqué », nous a répondu Mohammed-Saïd Karrouk. D’après lui, le Maroc connaît actuellement l’influence d’un nouveau cycle climatique caractérisé par l’alternance des épisodes chauds et froids, humides et secs sur un laps de temps très bref. « Prévoir si le prochain hiver sera froid ou chaud, cela ressemblera à de pures spéculations puisque personne ne peut répondre de manière tranchée à cette question vu les changements climatiques en cours », nous a-t-il expliqué. D’après lui, la question qui s’impose aujourd’hui n’est plus de savoir combien va durer ce cycle, mais plutôt de savoir comment le gérer. « La notion de saison n’existe plus. Aujourd’hui, on est plutôt appelé à penser à la manière avec laquelle on doit se comporter face à cette nouvelle réalité », a-t-il lancé. Des propos déjà tenus par notre expert auprès des Nations unies sur les changements climatiques et qui estime que ce que nous avons pris l’habitude de penser comme exception dans le passé, est devenu la règle aujourd’hui.