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Le tout mignon rétropédalage d’Alger
Cette année la conjoncture est différente, non seulement à cause de la situation sanitaire que connaît le monde, mais également à cause d’une situation catastrophique que vivent les habitants des camps de Tindouf. A la privation de tous les droits et au confinement auquel ils sont soumis depuis plus d’un demi-siècle s’ajoutent cette année, les dizaines de morts longtemps niés par la direction du Polisario et dénoncés par de nombreux blogueurs et des membres du personnel médical dans les camps. Un autre élément plus fâcheux encore est venu accentuer l’inquiétude de ces populations. Le principal allié pour ne pas dire le géniteur du Polisario, à savoir l’armée algérienne, a exprimé son ras-le-bol de ces Sahraouis qui ruinent l’économie algérienne et dont les chefs mènent une vie de nababs au détriment de la population algérienne qui, malgré la richesse du pays en gaz naturelle et en pétrole, a du mal à joindre les deux bouts. Ce ras-le-bol, l’armée algérienne l’a exprimé en brûlant deux orpailleurs sahraouis.
En effet, Emha Ould Hamdi Ould Souilem de la tribu des Rguibat et Alioun Al Idrissi appartenant à la tribu des Brabiche, deux Sahraouis habitant au camp dit «Dakhla», ont été sauvagement brûlés vifs par une patrouille de l’armée algérienne alors qu’ils se trouvaient au fond d’une tranchée d’orpaillage près d’«Aouinat Belkraa». Cet assassinat d’une cruauté innommable n’est pas, rappelons-le, un cas isolé, car la liste des graves exactions commises par l’armée algérienne à l’encontre des Sahraouis des camps de Tindouf est très longue. Ces derniers temps, plusieurs d’entre eux ont été tués ou blessés par des tirs à balles réelles de l’armée algérienne, quand ils ne sont pas arrêtés, emprisonnés et tous leurs biens confisqués. Suite à ce double meurtre macabre, les camps de Tindouf ont été mis en état d’alerte maximum en prévision de toute manifestation dénonçant cet acte criminel commis de sang froid. Mais comme les chefs du Polisario estimaient que la mise en état d’alerte n’était pas suffisante pour maîtriser les habitants, il fallait trouver un nouveau moyen de les occuper et de détourner leur attention du triste quotidien qu’ils vivent et de l’acte odieux du grand frère algérien. Et il n’y avait pas mieux pour ce faire que d’organiser et d'encourager des marches soi-disant populaires pour bloquer le passage d'El Guergarat. Ce que fit, sans hésiter, Brahim Ghali faisant fi du réquisitoire dressé par le Secrétaire général de l’ONU devant le Conseil de sécurité et dénonçant les violations massives, gravissimes et persistantes par le Polisario du cessez-le-feu, des accords militaires et des résolutions onusiennes, notamment à El Guergarat, enjoignant, sèchement et sans ambages, à celui-ci, «de résoudre rapidement les nombreuses violations en suspens de l’accord militaire N.1»
Dans une missive adressée au Secrétaire général de l’ONU, Brahim Ghali précise que conformément aux accords signés en 1991, la mission de la Minurso n’est pas de permettre la traversée d’un passage illégal, mais d’organiser un référendum d’autodétermination au Sahara et que l’organisation d’un tel référendum demeure à son avis le seul moyen de faire évacuer le passage. Notons qu’au moment où les miliciens du Polisario continuent leurs provocations des soldats marocains au long du mur de sécurité, la Guinée Bissau qui vient de réitérer son soutien à la marocanité du Sahara et à l'intégrité territoriale du Maroc a joint l’acte à la parole en inaugurant, ce vendredi, son consulat à Dakhla.
C’est également le cas de la Guinée équatoriale. C’est dire que les tergiversations du Polisario ne perturbent nullement la marche du Maroc ni le dévient de son objectif de faire de ses provinces sahariennes un levier de rapprochement avec sa profondeur africaine.
Ahmadou El-Katab