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C’est le conseiller et membre dirigeant de la FDT, Larbi Habchi qui s’est chargé de présenter au nom du Groupe fédéral un point d’actualité relatif au malaise des larges couches sociales et en particulier des centrales syndicales face à la situation socioéconomique qui devient des plus chaotiques à cause de « la politique antipopulaire d’austérité » du gouvernement.
« Le gouvernement Benkirane continue sa politique antipopulaire d’austérité. Celle-ci porte atteinte au pouvoir d’achat de la plupart des couches sociales de par l’augmentation des prix des produits de première nécessité, celle des impôts, le gel des salaires, la détérioration des services sociaux afférents à l’éducation, à la santé et à l’habitat », a précisé Larbi Habchi. Et d’ajouter : « Pis encore, le gouvernement manque de leadership économique pour stimuler le développement, encourager l’entreprise et produire de la richesse nationale ».
Selon le Groupe de la FDT à la Chambre des conseillers, deux décisions seulement suffisent à attester de ce manque de vision : la première a trait à la réduction des investissements publics, et la seconde au gel des dépenses publiques le 31 octobre au lieu du 31 décembre. La conséquence logique de ce genre de mesures et décisions est « le blocage de plusieurs projets dans des secteurs essentiels, ce qui aura des conséquences néfastes sur les entreprises nationales ».
Pour le Groupe fédéral, le gouvernement n’a pas pu, après presque deux ans, élaborer « une vision stratégique incluant la dimension politique et sociale et définissant les objectifs des politiques publiques ». Et de préciser que « le gouvernement a mis sous le boisseau son rôle politique et s’est contenté de jouer un autre purement comptable », et ce en recourant à des recettes faciles pour réaliser les équilibres financiers « au détriment des équilibres sociaux ».
Larbi Habchi a déploré, par ailleurs, le non-respect par le gouvernement de la liberté syndicale en recourant à la ponction sur les salaires des grévistes sans fondement légal, et en gelant le dialogue social. Le Groupe fédéral exhorte à ce propos le gouvernement à prendre ses responsabilités en ces temps où le Maroc « affronte de nouveaux défis qui exigent le renforcement de l’unité intérieure ». Cela passe obligatoirement, conclut Larbi Habchi, par « la création d’un climat de confiance, le renforcement de l’édifice démocratique et l’adoption du dialogue tripartite comme mécanisme destiné non seulement à régler les conflits sociaux, mais aussi à renforcer la compétitivité économique et sociale de notre pays ».