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La junte algérienne et ses pantins n ’en ont cure des droits de l’Homme

Le dissident et ex-détenu du Polisario Fadel Brika dénonce le climat de torture et de répression imposé par la bande à Ghali


Libé
Jeudi 23 Septembre 2021

Le défenseur des droits humains et ancien détenu dans les prisons du Polisario, Fadel Barika, a dénoncé, lundi à Genève, le climat d'intimidation et de répression qui règne dans les camps du Polisario à Tindouf, appelant la communauté internationale à faire pression sur l'Algérie pour qu'elle mette fin au chaos dans les camps susmentionnés.

Dans son intervention lors d'un dialogue avec le Groupe de travail sur la détention arbitraire, dans le cadre de la 48ème session du Conseil des droits de l'Homme, M. Barika a imputé l'entière responsabilité à l'Algérie dans les violations graves, les enlèvements et les pratiques de torture perpétrés par la milice armée du Polisario contre les opposants et tous ceux qui osent critiquer la direction séparatiste dans les camps de Tindouf.

Il a exprimé son adhésion aux conclusions du rapport du Groupe de travail sur la détention arbitraire et ses inquiétudes « face à la perpétuité de ces pratiques visant à éradiquer la liberté d'opinion et d'expression, notamment par des groupes armés qui imposent leur autorité avec le soutien de pays protecteurs voire commanditaires, comme c'est le cas des milices du Polisario qui recourent aux enlèvements et à la torture à l'intérieur de centres de détention secrets sur le sol algérien, dont les prisons d’Errachidd et de Dhaïhibiya, dans lesquelles des centaines de Sahraouis ont péri et dont le seul crime est d’avoir osé critiquer la direction du Polisario.

Il a expliqué que les enlèvements et les détentions arbitraires dans les camps sahraouis du Sud de l'Algérie se sont accentués depuis que le Polisario a violé l'accord de cessez-le-feu, notant que tout Sahraoui qui refuse de rejoindre «le front» est arrêté et emprisonné, avec la bénédiction des autorités algériennes, qui ont transformé les camps en zone interdite. Dans ce contexte, il a condamné l’impunité des dirigeants du Polisario et de l'armée algérienne. Sachant que les autorités algériennes refusent aux victimes tout moyen de réparation, les privant de tout recours à la justice algérienne, en violation flagrante du droit international et des obligations internationales de l'Algérie.

« Par conséquent, nous demandons au groupe de travail d'inclure les camps de Tindouf dans le sud-ouest algérien dans ses programmes de visites », conclut Fadel Brika, appelant la communauté internationale à "faire pression sur l'Algérie pour qu'elle mette fin à l'anarchie qui règne dans les camps" et qui consolide la poursuite des pratiques de détention arbitraire et d'enlèvement contre les détenus sahraouis.

Ahmadou El-Katab


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