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Le SDJ affilié à la Fédération démocratique du travail (FDT) prendra part ce vendredi, 29 novembre 2013, au sit-in que les avocats comptent organiser devant le siège du ministère de la Justice à Rabat en signe de protestation contre la Charte de la réforme du système judiciaire qui porte atteinte à l’indépendance de la profession.
C’est la première action commune entre le SDJ et l’Association des barreaux du Maroc après la réunion, tenue récemment à Dar Al Mouhami à Casablanca, entre les deux parties, pour coordonner leurs positions concernant tous les dossiers de la justice, et notamment la réforme de ce secteur. Pour ce faire, les deux parties ont constitué une commission mixte pour coordonner leurs actions.
Selon un communiqué de presse du syndicat, la participation du SDJ au sit-in de vendredi s’inscrit dans le cadre de la volonté de ce syndicat de fédérer les efforts de tous les corps de métiers de la justice « en vue d’élaborer une vision commune sur la base du seuil minimum des revendications communes ». Cette participation signifie-t-elle la fin du dialogue entre le SDJ et le ministère de tutelle? « Absolument pas », nous a répondu d’une manière catégorique une source proche du syndicat. « Le dialogue avec le ministère concerne essentiellement les revendications des greffiers et des fonctionnaires du secteur, alors que notre participation au sit-in a pour objectif d’exprimer notre rejet de la Charte de la réforme du système judiciaire préparé par Mustapha Ramid, car elle marginalise le rôle des greffiers », nous a expliqué la même source. Et d’insister: «Le SDJ et l’Association des barreaux du Maroc visent à contrer la Charte de la réforme qui consacre la « hogra». Au cours de la dernière rentrée politique, le SDJ et le ministère de la Justice et des Libertés ont entamé un dialogue sur les revendications des fonctionnaires du secteur, mais il serait peu probable que le ministre prenne l’initiative et décide de geler ce dialogue. « L’expérience nous a appris que Ramid est intransigeant», a rétorqué la source du SDJ. Nous n’écartons pas le fait qu’il recoure à l’arrêt du dialogue en guise de protestation contre notre participation à ce sit-in. Mais peu importe, car depuis le début de ce dialogue, aucune de nos revendications n’a connu une amorce de solution ».