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Le 3 septembre dernier, le ministère de la Justice avait remis aux autorités espagnoles la demande du procureur du Roi près la Cour d’appel de Kénitra demandant soit l’extradition de Galvan, soit son maintien en détention en Espagne pour qu’il y purge le reliquat de sa peine ou son rejugement pour les faits qui lui sont imputés.
L’Audience nationale a refusé la première option sous prétexte qu’il porte la nationalité espagnole et que « la convention d’extradition signée avec le Maroc prévoit l’interdiction d’extrader des citoyens espagnols », précise le quotidien El Pais.
A noter que le procureur de l’Audience nationale, Carlos Bautista, s’était opposé, jeudi dernier, à cette extradition. La Cour composée des magistrats Alfonso Guevara (président), Ángeles Barreiro y Antonio Díaz, est allée dans le même sens, mais a pris le contre-pied de la défense du pédophile en question qui avait annoncé que le refus d’extradition de son client signifierait automatiquement sa libération.
Cette nouvelle décision était prévisible, car le Conseil des ministres espagnol avait tranché cette question lors de la réunion qu’il avait tenue le 18 octobre 2013 en décidant le maintien du pédophile en prison au cas où la justice refuserait de l’extrader vers le Maroc.
« En tout cas, le tribunal entame une procédure d’accomplissement d’une peine prononcée à l’étranger pour qu’il la purge pour abus sexuels sur des mineurs et pour laquelle la Cour d’appel de Kénitra avait émis le 5 août dernier un mandat d’arrêt international de détention », a précisé l’agence espagnole Europa Press.










