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Organisée par le Laboratoire de recherches sur la transition démocratique (LRTDC) de l’Université Hassan 1er de Settat en partenariat avec la Fondation allemande Hanns-Seidel, cette rencontre de deux jours permet aux participants de débattre de la nouvelle réorientation de la politique de l’UE, d’identifier les contraintes et les dysfonctionnements s’imposant à l’élaboration d’un nouveau pacte autour des droits de l’Homme et de la démocratie et de réfléchir sur un certain nombre de questionnements.
Il s’agit notamment des instruments nouvellement mis en place par l’UE et qui permettent d’appuyer adéquatement la transition vers la démocratie dans les pays des rives Sud et Est de la Méditerranée, les raisons de l’érosion de la puissance de l’UE et son incapacité à définir l’orientation et la conciliation entre la politique européenne de voisinage privilégiée par Berlin et l’Union pour la Méditerranée soutenue par Paris.
Ce forum a permis de débattre de trois thèmes relatifs aux défis auxquels fait actuellement face le partenariat euro-méditerranéen à la lumière du Printemps arabe, à savoir les dimensions politique, économique et sociale, a souligné Abdeljabbar Arrach, professeur au LRTDC de l’Université Hassan 1er, Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Settat.
Pour sa part, Juliette Borsenberger, chef de projet de la Fondation Hanns-Seidel, a fait savoir que 23 pays bordant le bassin méditerranéen font de cette partie du monde un espace d’enjeux économiques et stratégiques majeurs.
Et d’ajouter que ces peuples sont liés par une histoire commune mais aussi par des défis communs de tous ordres: sociaux, économiques, culturels, religieux, migratoires, politiques, sécuritaires, énergétiques et environnementaux.
Pour répondre à ces défis et dans l’ambition de concilier les aspirations des peuples des deux rives de la Méditerranée, fut lancé en 1995 le partenariat euro-méditerranéen, également appelé Processus de Barcelone, qui comporte depuis l’origine trois volets complémentaires, à savoir le volet politique et sécuritaire, le volet économique et commercial ainsi que le volet socio-culturel, a-t-elle indiqué.