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Face aux problèmes de la santé, l’enseignement, la croissance, le chômage et l’habitat … Driss Lachguar a établi un diagnostic sans appel. Bilan : Une dérive totale qui fait de plus en plus de mal aux Marocains. Des classes de 60 élèves, des maisons qui s’effondrent chaque année à Fès, Casablanca, Meknès, Ouarzazate, des hôpitaux où sévit la corruption et où les Marocains n’ont pas le même droit aux soins, des jeunes qui ne trouvent pas d’accès au marché de l’emploi et, last but the least, une mauvaise gouvernance qui frise le chaos. En l’absence injustifiée du chef de gouvernement sortant, l’approche de Driss Lachguar n’a pas manqué d’interpeller le seul représentant du gouvernement, en l’occurence Nabil Benabdellah qui a tenté, tant mal que bien, de défendre l’indéfendable.
Pour Driss Lachguar, l’expérience du gouvernement El Youssoufi était extrêmement importante, dans la mesure où elle avait constitué un grand tournant dans l’histoire du pays. Le rappel est d’actualité, car il s’agit d’une expérience ayant mis fin à une ère et entamé une autre, dit-il, avant d’expliquer qu’il y a eu des acquis et des réalisations qui avaient rompu, à l’époque, avec une politique socioéconomique, mais surtout avec un mode de gestion et de gouvernance. La moralisation de la vie politique était une plateforme qui avait permis d’examiner la question de la corruption à travers une lutte sereine, sans fanfare, mais profonde et respectueuse des structures et institutions.
Aujourd’hui, ajoute Lachguar, le fait de «pardonner les corrompus et de leur permettre de sévir davantage» est devenu une politique de gouvernement en opposition avec le contexte de 2011. Il faut dire qu’il y a un renversement de situation, puisque le parti de la majorité aux commandes n’a aucunement tenu ses promesses. Et le leader des Ittihadis n’a pas non plus manqué de relever les contradictions dans le discours du chef du gouvernement, expliquant qu’il a totalement failli aux engagements qu’il avait pris solennellement devant les députés et le peuple marocain.
Il suffit d’invoquer la promesse, jamais tenue, d’un taux de croissance de 6 à 7 %, pour fustiger l’actuel Exécutif. Il serait donc temps de revenir au discours de la réalité et de la vérité.