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D’abord, la direction du parti n’a pipé mot sur l’affaire du trafic de drogue, l’ayant éclaboussée, préférant jouer au secret de polichinelle. Le comble, personne parmi les dirigeants, pourtant très bavards aux micros des médias, n’a osé commenter la scène d’Al Mansouria, où deux prédicateurs se sont retrouvés en pleins ébats amoureux. A cause de ce comportement, des adhérents sont dégoûtés et prêts à quitter le navire chavirant du PJD, tellement déçus par l’hypocrisie des dirigeants et leur discours pseudo-vertueux.
Revenons à la question de démocratie interne dont se vantait le parti et ses relais médiatiques connus et occultes. Des dizaines de membres du PJD ont présenté récemment leurs démissions du parti, en guise de protestation contre le choix « impertinent » de certaines personnes comme têtes de liste, sans avoir de crédit militant sur le terrain ou encore en opposition avec leur choix au niveau provincial. A Tétouan, l’exemple est flagrant, puisque le classement des candidats était fait suite à un vote des militants de base. Le candidat choisi par le parti au niveau provincial n’était autre que leur secrétaire Adel Bennouna, mais la direction, et en particulier le secrétaire général, allait inverser la balance, sans explication aucune. Ami intime de Abdelilah Benkirane, l’actuel président du Conseil de la ville a été parachuté en tant que candidat. Résultat : des défections en masse, et notamment celle d’un grand calibre, l’homme d’affaires Chakib Chaoudri.
Ce n’est qu’un échantillon d’une situation qui prévaut dans la majeure partie des provinces où la voix des adhérents de base a été foulée aux pieds d’une direction, au grand dam d’une démocratie interne meurtrie. En effet, à Ouarzazate, Nador, Chichaoua, Kénitra ou encore à Salé, l’on a pu s’arrêter sur les détails d’un « modèle » d’islamistes présentés, par les voies d’un marketing politique, comme «pondérés» ou « modérés ». Seulement, il y a eu ce retour aux origines, avec l’idée de recourir à des prédicateurs excommunicateurs connus pour sévir contre la démocratie, comme c’est le cas de Marrakech. Chasser le naturel, il revient au galop !