
-
Abdellatif Hammouchi s'entretient à Rabat avec la Directrice générale de la sécurité intérieure en France
-
Nasser Bourita appelle à une refonte profonde du Partenariat euro-méditerranéen pour en faire un espace de résultats concrets
-
Dubravka Šuica : Le Maroc, un partenaire privilégié de l'UE
-
Azzeddine Farhane : La stratégie proactive du Maroc et son engagement diplomatique font du Royaume "une passerelle" entre les continents
Depuis la nuit des temps, on sait que Dame nature peut être assassine. On sait également, depuis fort longtemps qu'il existe des normes pour construire des ouvrages d'art dont la durée de vie peut atteindre jusqu'à un siècle au moins.
Ce fut le cas au Maroc jusqu'à récemment. Mais la donne a changé aujourd'hui. A preuve : les dernières inondations qu'ont connues différentes régions du pays notamment le Gharb ont fait des victimes et des blessés, endommagé des infrastructures et isolé des centaines sinon des milliers d’habitants dans certaines communes
Voie ferré, routes, ponts, habitations menaçant ruine, entre autres, n'ont pas échappé aux fortes précipitations exceptionnelles enregistrées cette année dans presque tout le pays.
En effet, ces fortes trombes d'eau avaient et continuent de dévaster nombre de ponts, notamment à Taroudant, Agadir, Taza, Hoceima, Nador, entre autres, comme de simples châteaux de sable.
Pourtant, il existe au Maroc un laboratoire spécialisé dans ce genre d'études, mais il semble pécher par un excès d'optimisme.
A qui incombe la responsabilité ? Dans ce genre d'ouvrages d'art, particulièrement pour les ponts nouvellement construits, plusieurs intervenants sont concernés, précisément le ministère de l'Equipement, les autorités locales, les bureaux d'études.
Dame nature ne peut nullement être l'unique responsable de la dégradation de ces infrastructures. Il s’est avéré, preuves à l’appui, que le non-respect des normes de construction et des cahiers des charges par les entreprises n’est pas sans importance dans la qualité de toute construction.
La rigueur et le suivi de ces chantiers sont indispensables parce qu’il y va des vies humaines et tout manquement à quelque niveau que ce soit, pourrait faire des victimes et isoler davantage des populations vivant dans des régions d'accès difficile.