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Quel message veut-il donc envoyer? Les démissions, les défections et la zizanie interne qui prévalent un peu partout dans les sections du Maroc et les protestations des militants de base contre le manque de démocratie interne ont secoué cette confiance en soi ostentatoire. Benkirane réalise, tout à coup, que l’on a déjà outrepassé les conditions de 2011 de pratiquement cinq ans. Il faut désormais compter uniquement sur ses propres moyens. Pas de coup de pouce, pas de dopage, encore moins de soutien.
Une grande peur donc s’empare du secrétaire général du PJD et le met hors de lui. Subitement, l’avenir semble flou et il est temps d’entrevoir l’avenir avec un certain réalisme. Le retour aux rangs de l’opposition est ainsi une option concevable, pour quelqu’un qui n’a de cesse de réaliser ses propres sondages et croire en ses chimères. Faire chanter un Etat et le prendre en otage ne peut durer pour longtemps. Et même cette dernière gesticulation d’un homme agonisant, reposant sur le soutien des Etats-Unis, ne pourrait avoir les mêmes effets qu’autrefois. En 2011, la division Maghreb du département d’Etat n’avait pas prévu une telle victoire avec 107 députés et l’on estimait que des forces occultes avaient boosté le PJD, printemps arabe oblige. Aujourd’hui, les prévisions étant de loin pessimistes, les conditions de prise en otage ne sont donc plus de mise.