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Cette affaire a été créée de toutes pièces par des parties hostiles à l’unité territoriale du Maroc dans l’objectif de créer des problèmes au Maroc et d’envenimer ses relations «excellentes» avec l’Espagne, a expliqué M. Radi, lors d’une conférence de presse à Madrid, à l’issue de ses entretiens avec le vice-président du gouvernement espagnol, M. Manuel Chavez.
L’affaire de cette dame a été «montée par des parties ayant grand intérêt à saper les efforts du Maroc visant à trouver une solution au contentieux du Sahara», a-t-il assuré.
Il a insisté sur le fait que la dénommée Haidar «n’est pas une victime», rappelant que cette personne a renoncé, de son plein grès, à son passeport marocain et renié sa nationalité marocaine à l’aéroport de Laâyoune.
Le premier secrétaire de l’USFP a tenu également à souligner le «grand souci» du Maroc de préserver de «bonnes» relations avec Madrid.
«Nous déployons tous les efforts pour préserver les relations d’amitié et de coopération existant entre les deux pays», a affirmé M. Radi.
Le premier secrétaire de l’USFP avait été reçu un peu plus tôt par le ministre Espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos avec lequel il a eu des entretiens sur les derniers développements du dossier de l’intégrité territoriale du Royaume, ainsi que sur les relations entre le Maroc et l’Espagne dans différents domaines.
Abdelouahed Radi s’est rendu à Madrid à la tête d’une délégation de l’USFP.