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Ce panel a permis à ces intervenants d'explorer les pistes à même de combiner les forces du secteur public et du secteur privé afin de débloquer des capitaux pour les infrastructures essentielles (énergie, transport, santé, etc.), de concevoir des produits de réduction des risques et des structures financières innovantes et de renforcer le rôle des institutions de financement du développement (IFD) dans la structuration des projets et la gestion des risques.
A cette occasion, le président d’Africa Finance Corporation, Samaila Zubairu, a préconisé l’instauration de mécanismes structurés de dialogue entre gouvernements, secteur privé et institutions financières.
Il a plaidé pour la tenue régulière de séances de concertation public-privé afin d'identifier les obstacles opérationnels, aligner les priorités et renforcer la cohérence des politiques, un facteur qu'il a qualifié d'indispensable pour attirer les capitaux et accélérer la préparation des projets.
Pour sa part, la vice-présidente exécutive d'Afreximbank, Kanayo Awani, a mis en lumière les avancées réalisées grâce au leadership africain dans plusieurs projets structurants, citant notamment le barrage hydroélectrique de Rufiji en Tanzanie, dont la mise en œuvre par des acteurs africains démontre, selon elle, la capacité du continent à "prendre en main ses propres solutions".
Mme Awani a, toutefois, soulevé les défis persistants liés à la fragmentation des marchés, aux coûts logistiques élevés et à l'absence d’harmonisation des procédures entre institutions financières. Ces contraintes, a-t-elle poursuivi, soulignent l'urgence d’une mise en œuvre effective de la Zone de libre-échange continentale africaine.
De son côté, le président-directeur général du Banque de commerce et de développement de l'Afrique de l'Est et australe, Admassu Tadesse, a jeté la lumière sur le rôle central des partenariats dans le financement des projets transfrontaliers, généralement de grande envergure et nécessitant un partage du risque entre plusieurs institutions.
Il s’est dit pour la création de clubs et de syndicats financiers capables de soutenir ces projets à toutes les étapes, depuis la faisabilité jusqu'au financement.
Les intervenants ont unanimement salué le rôle de l’AIF comme plateforme unique permettant de coordonner les institutions, de structurer les projets et de réunir l'ensemble des parties prenantes dans un même espace décisionnel.
Ils ont estimé que seule une action collective, soutenue par des politiques publiques stables, permettrait d’accélérer la mise en œuvre des infrastructures transcontinentales qui conditionnent l'intégration économique du continent.
Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l'AIF 2025 se poursuit jusqu'au 28 novembre courant.









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