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"Si l'Afrique regorge d'opportunités d'investissement, un déficit de financement persistant continue à entraver la réalisation de notre ambition commune.
Pour cela, nos institutions financières, nos fonds de garantie, nos fonds souverains, nos fonds de pension, nos assurances, nos bourses gagneraient à mieux travailler ensemble et développer des synergies", a dit M. Ould Tah à l'ouverture de l'Africa Investment Forum (AIF) 2025 qui se tient jusqu'au 28 novembre sous le thème "Réduire les écarts : mobiliser le capital privé pour libérer tout le potentiel de l'Afrique".
A cet effet, le président de la BAD a insisté sur quatre points cardinaux qui permettraient de répondre aux urgences du continent. Il s'agit de "mobiliser massivement les capitaux pour le financement et le développement de l'Afrique", de "réformer l'architecture financière africaine", de "transformer la croissance démographique en une puissance économique", ainsi que de "bâtir des infrastructures résilientes et transformer les ressources naturelles sur le sol africain", rapporte la MAP.
Selon lui, l'Afrique est appelée à transformer sa croissance démographique en puissance économique, notamment à travers l'investissement dans des infrastructures résilientes.
"Notre continent connaît une croissance démographique remarquable qui en fera d'ici 2050 deux quarts de l'humanité. Nous devons transformer cette démographie en force économique", a-t-il préconisé, appelant à investir à grande échelle dans des infrastructures résilientes et créer les conditions nécessaires pour la transformation de nos matières premières sur le sol africain.
Ainsi, il a relevé que les jeunes et les femmes sont le moteur de l'innovation, de l'énergie et du dynamisme entrepreneurial du continent. Pour libérer ces potentiels, le président de la BAD a recommandé de renforcer leur autonomie par une inclusion financière ciblée et un mentorat adéquat, d'encourager l'entrepreneuriat et de soutenir fortement les petites et moyennes entreprises.
Il a également insisté sur la nécessité d'accorder la priorité au développement des compétences en mettant l'accent sur les sciences, la technologie, l'ingénierie, les mathématiques, la digitalisation et la formation, ainsi que d'œuvrer en faveur de la formalisation de l'économie informelle.
Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l'AIF 2025 est dirigé par la BAD et six autres partenaires fondateurs, à savoir Afreximbank, la Société financière africaine, Africa50, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, la Banque de développement d'Afrique australe et la Banque du commerce et du développement.









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