 
			 - 
			 Report du vote de la résolution sur le Sahara à vendredi 31 octobre
- 
			 Il savait ce qu’il disait ? Ou C’était du n’importe quoi ?
- 
			 Inondations en Espagne : Le Maroc prend part aux funérailles d’Etat en hommage aux victimes
- 
			 Le Groupe socialiste interpelle le gouvernement sur des questions d’ordre social et économique
Ce vote, centré sur le renouvellement du mandat de la Minurso — la mission onusienne chargée d'organiser un référendum dans cette région — pourrait, cette année, marquer un tournant diplomatique important.
Le texte en discussion, porté par les Etats-Unis, réaffirme pour la première fois de manière explicite la proposition marocaine d’autonomie comme cadre politique de résolution du conflit. Cette idée, initiée en 2007, serait désormais désignée dans le projet comme la «base la plus crédible et sérieuse» pour une solution durable.
Washington confirme ainsi son soutien «clair et irréversible» à la souveraineté marocaine sur cette région, rappelant que cette position fut actée sous l’administration Trump en 2020 et maintenue depuis.
A noter que le conseiller spécial du président américain pour les affaires arabes et africaines, Massad Boulos, a récemment réitéré le soutien indéfectible des Etats-Unis à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud.
Lors d’un entretien exclusif accordé à la chaîne Sky News Arabia, Massad Boulos a indiqué que toute résolution durable et définitive de ce conflit facilitera grandement le rapprochement entre le Maroc et l’Algérie.
Il a relevé que cette semaine, jeudi précisément, un rendez-vous crucial se tiendra au Conseil de sécurité des Nations unies concernant la question du Sahara marocain. «Cette année marque le cinquantième anniversaire du conflit, ce qui renforce l'importance de cette échéance», a-t-il fait savoir.
Le conseiller spécial du président américain pour les affaires arabes et africaines a également rappelé les efforts consentis par Washington en concertation avec les partenaires et les alliés «dans le but d’atteindre un consensus au Conseil de sécurité qui soit le plus acceptable possible pour toutes les parties».
Dans une conférence organisée avant-hier à Rabat, Moussaoui Ajlaoui, expert associé à Ames-Center, a expliqué que l'évolution de la position internationale représente une victoire pour le Maroc, l'initiative d'autonomie étant désormais au cœur du débat international. Il a précisé que les principaux pays considèrent la proposition marocaine comme conforme à la Charte des Nations unies et que, de ce fait, le Maroc n'a jamais été qualifié d'«occupant» du Sahara dans aucun document international.
Par ailleurs, le projet de résolution prévoit un renouvellement temporaire du mandat de la Minurso, pour seulement trois mois, une mesure inhabituelle qui souligne la volonté d’intensifier la dynamique politique au lieu d’un simple statu quo.
Le régime algérien, principal acteur dans cette affaire, se trouve dans une impasse diplomatique majeure, en raison de l’évolution récente de la dynamique diplomatique autour du conflit du Sahara, du soutien international grandissant en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc, ainsi que de sa difficulté croissante à faire valoir ses positions surannées au sein des instances internationales comme l’ONU.
En somme, le vote ce jeudi au Conseil de sécurité sera observé de près car il pourrait définir les contours du règlement politique définitif de ce conflit artificiel qui n’a que trop duré.
Elias Rayane
 

 Augmenter la taille du texte
 Augmenter la taille du texte Diminuer la taille du texte
 Diminuer la taille du texte Partager
 Partager







 
					  
					  
					  
					  
 
 
					  
