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Après les scandales soulevés par les détournements des aides alimentaires, cette fois-ci il s’agit de détournement de fripes dont le principal accusé n’est autre que le prétendu ministre de l’Equipement. Selon une source proche du Polisario, le tortionnaire aveugle, comme on se plait à l’appeler, n’est pas à son premier forfait. Ayant toujours été protégé par Mohamed Abdelaziz, il se sentait au-dessus de la justice. Personne ne pouvait faire allusion aux nombreux détournements dont il était l’auteur. Carburant, matériaux de construction, bonbonnes de gaz, denrées alimentaires, la liste est longue. Les langues commencent à se délier après la disparition de Mohamed Abdelaziz et on l’accuse désormais dans les camps d’avoir détourné 150 ballots de vêtements, 50 caisses de chaussures provenant d’un don suédois qu’il a pu soutirer aux responsables d’une ONG suédoise qui supervise l’approvisionnement des camps en vêtements, depuis plusieurs années.
Ladite source rapporte que des Sahraouis écœurés par les agissements de ce prétendu responsable devenu caïd d’une mafia de trafiquants, se disent prêts à dénoncer les différents détournements qu’il a commis. L’un des mécontents des agissements du tortionnaire, un élu, a investi les locaux du pseudo-ministère de l’Equipement où il a commencé un sit-in revendiquant la destitution et la présentation dudit ministre à la justice. Cette revendication, estime la même source, risque de rester lettre morte car la poursuite en justice du prétendu ministre, dévoilera, sans aucun doute, l’implication des dirigeants du Polisario et peut-être même de responsables algériens.