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Un Raja en dent de scie obtient un nul précieux face à El Ismaly

Entre une entame solide et un dernier quart d’heure débridé, les hommes de Garrido sont parus friable à souhait.

Mercredi 31 Octobre 2018

C’est une action du match de lundi que l’entraîneur rajaoui et son staff, enfin on l’espère, vont certainement revoir et disséquer, après leur retour d’Egypte, d’où le Raja de Casablanca est reparti sans compromettre ses chances de qualification, en n’ayant encaissé aucun but, sans pour autant en marquer (0-0), lors de ce seizième de finale aller du Championnat arabe des clubs, contre Al-Ismaïly.
A vrai dire, l’action en question ne leur a pas plu du tout, au même titre que l’impact psychologique qu’elle a eu sur le bloc du RCA, et dont les ramifications ont également refroidi les ardeurs de l’animation offensive des Vert et Blanc.
Lundi en fin d’après-midi, on jouait depuis un peu moins de dix minutes (6’) sur la pelouse du stade d'Ismaily et le Raja avait jusque-là attaqué cette rencontre avec les meilleures intentions. Certes, sans alerter l’emblématique gardien égyptien, Essam El Hadary (45 ans), mais avec rigueur, discipline et un bloc suffisamment haut pour ne pas se faire surprendre (capture 1). Cependant, une perte de balle d’El Alamy au niveau du rond central a permis au milieu de terrain égyptien, El Ouahch de lancer en profondeur, dans le dos de la défense des Verts, Abderrahmane Majdi (capture 2). Ce dernier, après avoir crocheté le portier, a vu sa frappe cadrée, repoussée du bras, sur la ligne, par le défenseur libyen Sanad. Derrière cette action qui aurait dû valoir un penalty, les joueurs marocains se sont mis à douter. On a eu la sensation qu’ils ont été trop déstabilisés. Comme s’ils avaient pris un coup derrière la tête. Ensuite, ils se sont mis à reculer, n’ont plus été dangereux et ont redonné trop souvent le ballon à l’adversaire.
Cette alerte qui s’apparente à un grain de sable à l’échelle d’une rencontre, a donc à elle seule, déréglé l’animation défensive casablancaise, déjà fortement affaiblie par l’absence de Chakir. D’habitude, quand il est là, il s’incruste entre les défenseurs axiaux pour constituer une ligne de trois, permettant de contourner le pressing adverse mais également d’assurer un équilibre en cas de perte, car les positions excentrées des défenseurs axiaux, Banoun et Sanad, servent à couvrir la projection très haute dans le camp adverse, des latéraux, Jbira et Boutayeb.
De fait, on a l’impression qu’après avoir mis longtemps à assimiler la configuration en 3-4-3, avec un bloc haut en phase de possession, les hommes de Garrido se retrouvent en difficulté dès qu’ils sortent de ce cadre. Et si l’on ajoute à cela, l’impact psychologique inhérent à la fameuse action de la 6ème minute, on se retrouve avec une équipe mentalement friable. Cela dit, on ne peut nier le regain de forme des Rajaouis en seconde mi-temps, alimenté principalement par la rentrée de Hafidi. Par sa vision de jeu périphérique et sa justesse technique, il aura permis à son équipe d’être infiniment plus dangereuse aussi bien en fluidifiant le jeu de passe, qu’en conservant le ballon, permettant à son équipe de remonter.
Sans El Hadary, le Raja aurait même pu marquer au moins un but. Sans parler du penalty oublié sur Iajour en fin de match. Un oubli qui dénote d’une forme de compensation de la part de l’arbitre. Bref, le Raja va devoir renforcer sa solidité défensive au gré des vents contraires pour ne pas subir de désillusions au soir du match retour du 11 décembre prochain à Casablanca.

Nouvelles dates pour la finale de la Coupe de la CAF

La CAF a procédé à un changement de dates de la finale aller et retour de la Coupe de la Confédération qui opposera le Raja à l’équipe congolaise de l’AS Vita Club.
La finale aller, prévue initialement le 25 novembre, a été avancée au 23 dudit mois au Complexe Mohammed V à Casablanca, alors que le match retour aura lieu au stade des Martyrs à Kinshasa une semaine plus tard, le 30 novembre au lieu du 2 décembre.
Le Raja et l’AS Vita Club s’étaient qualifiés en finale aux dépens respectivement des Nigérians d’Enyimba et des Egyptiens d’Al Masry.


 

Chady Chaabi

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