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«Conformément aux Orientations de SM le Roi Mohammed VI, le gouvernement marocain a inscrit la réduction des émissions provoquées par la déforestation parmi les priorités et les objectifs du développement national», a souligné le ministre, lors de la réunion de haut niveau sur la réduction des émissions causées par le déboisement et la dégradation des forêts dans les pays en développement, ouverte mercredi. A cet effet, des mesures concrètes ont été prises pour lutter contre la déforestation et la dégradation, à travers l'élaboration de statistiques scientifiques et techniques et l'établissement d'un inventaire forestier national, qui utilise la télédétection comme outil de suivi, de collecte et de prévision de l'information reliée aux sciences de la terre et à son environnement, a expliqué le ministre au cours de cette réunion tenue en marge du débat général de la 64-ème session de l'AG de l'ONU. Au Maroc, 7 millions d'habitants vivent des forêts et la déforestation touche 3200 hectares par an. En prenant l'initiative d'organiser ce Sommet, le Secrétaire général des Nations unies «nous rappelle que le défi climatique est par essence collectif et universel», a fait observer M. Fassi Fihri, pour qui «toute alternative à une action commune ne serait pas le remède judicieux, car la division mènerait à l'échec».
C'est pourquoi, a-t-il dit, «toute la Communauté internationale a un rôle à jouer même si notre responsabilité est différenciée». «Le Maroc estime que cette réunion de haut niveau consolidera, sans conteste, l'action multilatérale internationale, requise pour que la 15ème Conférence des parties sur les changements climatiques, prévue à Copenhague, en décembre 2009, permette la naissance d'un nouvel Accord climatique, qui devrait inclure, sans doute, dans ses dispositions, la question de la déforestation», a-t-il ajouté. En effet, la déforestation représente au niveau mondial 17 % des émissions de gaz à effet de serre, a rappelé le ministre, soulignant que ses émissions dépassent celles provenant du secteur du transport. M. Fassi Fihri a salué, dans ce sens, la solution proposée par le Groupe des experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat «GIEC», de promouvoir davantage la foresterie, qui peut apporter une contribution significative à l'atténuation des émissions, en créant des synergies entre «adaptation aux changements climatiques et développement durable».