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Mais il n’y a pas que les dernières hausses des prix qui motivent la population, la situation déplorable dans laquelle la ville sombre sur le plan économique et social a fait également sortir les habitants de leurs gonds. « La décision de débrayage a été prise à l’unanimité dimanche dernier lors d’une réunion des potentialités politiques, syndicales et associatives en signe de protestation contre les hausses des prix des carburants », nous a expliqué Rachid Harbaz du Centre marocain des droits de l’Homme. Une décision qui a été largement suivie, selon lui, notamment dans le quartier Alaam. « Sidi Ifni a été totalement paralysée comme en témoigne la fermeture des boutiques, des magasins d’alimentation, des boulangeries, des cafés et le marché municipal. La paralysie a touché également le secteur du transport dont les professionnels se sont bien inscrits dans ce mouvement de protestation. Seules les administrations publiques et certaines entreprises privées ont boudé l’appel à la grève », a-t-il précisé.
Dans un communiqué dont Libé détient copie, la Coalition Ifni pour le suivi de la chose publique a considéré les dernières décisions de l’Exécutif comme des éléments révélateurs de l’échec et de l’immobilisme du gouvernement Benkirane.
Mais à Sidi Ifni, on ne proteste pas uniquement contre la hausse des prix des carburants, on critique également l’exclusion et la marginalisation de la région. En effet, le communiqué en question pointe du doigt la non-opérationnalisation des engagements de l’Etat concernant la route reliant Sidi Ifni et Tan Tan, l’emploi, la santé et le port ; les entraves dressées contre l’investissement dans la région ; le désengagement du gouvernement concernant la subvention des produits de première nécessité accordée à la population de la région ; ainsi que le détournement du domaine public par des lobbies et la liste est longue.
Face à cette situation, la Coalition appelle le gouvernement à renoncer à sa décision et à opter pour des solutions alternatives et efficaces à même de l’équilibre des finances publiques. Elle estime par ailleurs que l’Exécutif doit engager un dialogue participatif avec l’ensemble des acteurs politiques, syndicaux et associatifs.










