-
Albares réaffirme l’excellence des relations de l’Espagne avec le Maroc
-
L'ANRE reçoit une délégation turque d’hommes d’affaires
-
Plaidoyer à Rabat pour l’adaptation de l’arsenal juridique des pays africains de l’Atlantique aux défis de la transformation numérique
-
Ouverture à Dakhla du premier Forum international sur le Sahara marocain
-
L'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif organise la 3ème session du Forum annuel des personnes handicapées dans la Ville Sainte
Dans un communiqué à l'occasion de la 10ème Journée mondiale contre l’hépatite virale (28 juillet), sous le thème "L’hépatite ne peut plus attendre", le ministère souligne que cette enquête intervient conformément au plan stratégique national de lutte contre les hépatites virales et dans le but de fournir des données épidémiologiques fiables à même d’orienter les interventions de lutte contre ces infections.
Plus de 12.000 personnes âgées de cinq ans et plus et appartenant à 4.575 ménages, ont participé à cette enquête, précise le ministère, faisant savoir que les résultats de cette étude seront communiqués avant la fin de l’année 2021.
Citant l’OMS, le communiqué relève qu'un total de 325 millions de personnes seraient atteintes d’hépatite virale B (HVB) ou C (HVC) de par le monde, causant près de 1,1 million de décès par an.
Au Maroc, la prévalence des hépatites virales en population générale est estimée à 2,5% pour l’HVB et 1,2% pour l’HVC, selon l’OMS, affirme-t-on, notant que des études limitées à certains groupes vulnérables avaient rapporté des prévalences plus élevées, notamment chez les hémodialysés, les injecteurs de drogues et les personnes vivant avec le VIH.
En outre, la fabrication locale et la commercialisation des nouvelles molécules antivirales pour la prise en charge de l’HVC au Maroc traduisent l’engagement ferme du ministère de la Santé à assurer la disponibilité des molécules thérapeutiques les plus sécuritaires et les plus efficaces avec un prix abordable, assure le communiqué.
Le ministère de la Santé affirme, par la même occasion, qu'il a pour objectif d’atteindre l’élimination de l’HVC chez les groupes les plus vulnérables d’ici 2023 et son élimination en population générale à l’horizon 2030, conformément aux objectifs de développement durable.