-
Participation d’un détachement des FAR aux festivités du 65ème anniversaire de l'indépendance de la Côte d’Ivoire
-
Le Kenya souhaite tirer profit de l'expertise marocaine en matière de lutte contre la cybercriminalité
-
Conférence de l’ONU sur les pays en développement sans littoral : Des corridors intégrés de transport pour favoriser le désenclavement
-
Les gestes concrets de Rabat et les slogans creux d'Alger

Contrairement à l’information relayée par l’agence de presse espagnole « EFE », Zakia Driouch, secrétaire générale du secteur de la pêche maritime au sein du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime dément catégoriquement que le Maroc et l’Union européenne aient conclu le 5ème round des négociations par un nouvel accord.
Citant une source officielle marocaine, « EFE » avait, à cet égard, affirmé qu’un accord a été conclu entre les deux parties en refusant, néanmoins de donner plus d’informations concernant le contenu de celui-ci.
« C’est tout à fait faux. Le Maroc a présenté son offre et les Européens ont présenté la leur et il nous faut un autre round de négociations pour arriver à un accord », assure Zakia Driouch dans une déclaration à « Libé ».
Cependant, et contrairement à ce qui s’est passé durant les quatre premiers rounds (le premier et le troisième tenus à Rabat et le deuxième et le quatrième à Bruxelles), les négociateurs n’ont fixé ni la date ni le lieu du prochain round.
Pour rappel, le Parlement européen avait rejeté le 14 décembre 2011 la prorogation pour une année de l'accord de pêche Maroc-UE, qui permettait à 120 navires battant pavillon de 11 pays européens - dont une centaine pour la seule Espagne - de pêcher dans les eaux du Royaume.
Ce dernier avait riposté en demandant aux bateaux de pêche européens de quitter ses eaux. Madrid avait, de son côté, demandé une compensation financière à l'UE. Mais l’aide européenne aux pêcheurs affectés a expiré au début de cette année. Ce qui explique la pression exercée par les associations de pêche européennes, notamment espagnoles, sur les responsables de l’UE pour qu’ils concluent le plus tôt possible un nouvel accord avec Rabat.