-
Coupe du monde de kitesurf à Dakhla: Kesiane Rodrigues s'adjuge le titre
-
Mondiaux juniors de taekwondo: De l’or pour Amina Dehhaoui
-
Séance d’entraînement du Onze national au Complexe Mohammed VI de football
-
Test saoudien pour l’EN U17
-
Ligue des champions : Le Raja Casablanca et l'AS FAR dans le même groupe
Les chiffres sont affolants: Lionel Messi, "Leo" pour les intimes, vient d'inscrire huit buts en une semaine et 11 des 15 derniers buts du Barça toutes compétitions confondues.
Son triplé dimanche à Saragosse (4-2), avec un nouveau but incroyable au terme d'un slalom génial dans la défense adverse, a fait suite au triplé contre Valence (3-0), au doublé à Almeria (2-2) et au but de la victoire contre Malaga (2-1). Sans oublier son formidable doublé contre Stuttgart en Ligue des champions (4-0).
Fidèle à lui-même, le timide attaquant argentin, "pichichi" de la Liga avec 25 buts en 27 journées, ne voit pas, ou refuse de voir, l'aspect extraordinaire et déjà historique de ses performances.
"Même si c'est moi qui concrétise les occasions, le mérite revient à l'équipe. Il n'y a pas de +Messi-dépendance+", a-t-il murmuré après la démonstration à Saragosse.
Ce sont alors aux adversaires de multiplier les hommages et les révérences.
"J'ai revu Maradona, mais en plus rapide", a assuré l'entraîneur de Saragosse, José Aurelio Gay.
"Pas humain". "C'est un grand joueur, qu'il est très difficile d'arrêter et qui fait basculer les matches. Peut-être même qu'il n'est pas humain... ", plaisantait à peine Ander, milieu de terrain du club aragonais.
Même l'entraîneur du Barça, Josep Guardiola, s'avouait vaincu: "Ce qu'a fait Leo? Trouvez-vous les qualificatifs, moi je n'en ai plus", a-t-il fait savoir dans une déclaration rapportée par l’AFP.
Et la presse de lundi en a trouvé: "Dieu du foot" pour le sportif catalan Sport, "Enorme" pour son concurrent Mundo Deportivo, ou encore "Pas même Maradona..." pour El Periodico de Catalunya.
L'entraîneur du Deportivo La Corogne, Miguel Angel Lotina, en a remis une couche lundi sur la comparaison avec Diego Maradona: "Cela fait longtemps que je dis que (Messi) est le meilleur. Pour moi c'est le joueur le plus complet que j'ai jamais vu, il est plus fort que Maradona".
"Peut-être que Maradona était meilleur sur coups de pied arrêtés mais (Messi) est beaucoup plus rapide et plus adroit", a insisté Lotina, technicien baroudeur de la Liga (Osasuna, Celta Vigo, Espanyol Barcelone et Real Sociedad avant le Depor).
Le président du FC Barcelone Joan Laporta se voulait plus diplomatique, soulignant que Messi, âgé de seulement 22 ans, était "avec Cruyff et Maradona (deux anciens joueurs du Barça...) le meilleur de l'histoire".
Même le clan du grand rival, le Real Madrid, s'inclinait. "Cristiano Ronaldo est l'un des meilleurs joueurs du monde mais Messi est le meilleur", affirmait Manolo Sanchis, défenseur de légende du club "merengue", aujourd'hui consultant sportif.
Toute l'Argentine doit maintenant espérer que le diablotin de la Liga transpose à l'Albiceleste" ses performances avec le Barça. Pour dépasser le "Dieu" Maradona, vainqueur du Mondial-86, Messi n'a pas le choix, il doit gagner une Coupe du monde.
Le duel Real-Barça s’intensifie
Quelques heures seulement après la fin de la 27e journée, la Liga enchaîne avec la 28e, de mardi à jeudi, et la réception a priori facile d'Osasuna par le FC Barcelone et le périlleux déplacement du Real Madrid chez son voisin Getafe.
FC Barcelone (2e)-Osasuna Pampelune (13e), mercredi à 19H00 GMT. Difficile d'imaginer le Barça de l'incroyable Leo Messi ne pas prendre trois points face à Osasuna, qui vient de se faire laminer sur sa pelouse par le Racing Santander (3-1). Mais les joueurs de Navarre ont du caractère et ils seront motivés comme jamais pour tenter d'infliger au champion en titre et co-leader sa première défaite de la saison sur sa pelouse en Liga. Petite incertitude en défense pour le Barça: Gerard Piqué, remplacé à Saragosse dimanche en raison de douleurs articulaires au genou gauche, s'est entraîné à l'écart lundi.
Getafe (8e)-Real Madrid (1er), jeudi à 19H00 GMT. Le Real Madrid a souvent souffert en Liga à Getafe (trois défaites, un match nul, une seule victoire). La saison dernière, il s'était lourdement incliné (3-1) encaissant des buts d'Albin, toujours là, et d'Uche, parti depuis à Saragosse. Le Real avait réagi par Saviola, transféré au Benfica Lisbonne.
Craignant ce déplacement à Getafe, où évolue une légion de joueurs formés au Real (Codina, Miguel Torres, Adrian, Parejo, Soldado), l'entraîneur chilien Manuel Pellegrini s'est fâché avec ses joueurs à l'entraînement dimanche, leur reprochant leur mauvaise première période samedi face au Sporting Gijon (victoire 3-1 après avoir été menés).