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Le Groupe socialiste–Opposition ittihadie interpelle le gouvernement sur des questions d’ordre politique et socioéconomique
Toutefois, l’on a noté l’exception du Groupe socialiste-Opposition ittihadie qui a signifié son abstention. Cette position a été exprimée par le biais d’une intervention du conseiller parlementaire, membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des conseillers, Ismaël Al Alaoui qui a développé les raisons de cette position d’abstention, soulignant qu’elle ne traduit nullement un rejet du processus de réforme mais exprime l’absence de conviction quant au degré d’amélioration escompté.
Le conseiller parlementaire usfpéiste a souligné que le système électoral, considéré comme l’une des issues préconisées dédiées à la mise en place d’un climat de confiance entre les citoyens et les institutions, requiert une vision plus pertinente garantissant des conditions optimales de transparence et d’intégrité et incitant à une compétition politique mettant en avant le critère de la compétence loin des alliances circonstancielles.
Là-dessus, le conseiller parlementaire Al Alaoui a rappelé que le pays s’apprête à préparer les échéances électorales de 2026 dans un contexte particulier et délicat qui nécessite des dispositions législatives s’appuyant sur des garanties plus transparentes quant à la moralisation de la vie politique notamment en matière de financement des campagnes électorales tout au long de leurs étapes, estimant, par ailleurs, que la configuration actuelle, en dépit de sa pertinence, n’atteint par le niveau d’ambition convoité en matière de mise en œuvre de la teneur globale des dispositions de la Constitution de 2011 se rapportant à la démocratie participative, à l’efficience et à la reddition des comptes.
Par ailleurs, en guise de plus grand développement de la position du Groupe socialiste d’opposition, le conseiller parlementaire ittihadi a mis l’accent sur la nécessité du renouvellement des élites « qui demeure un enjeu central, mais qui n’est pas traité suffisamment en profondeur ». Il a souligné, dans cette veine, que l’implication de la jeunesse devrait transcender l’approche symbolique et tendre à une intégration effective à même de favoriser l’émergence de nouvelles compétences à l’intérieur des institutions élues, de même qu’il a appelé à la consolidation du rôle des partis politiques supposés être un espace de formation politique et un levier de la lutte contre le populisme et l’improvisation.
Là-dessus, concernant la représentativité des femmes, le conseiller parlementaire ittihadi à mis l’accent sur le fait que la concrétisation du principe de la parité nécessite une plus large évolution à même d’atteindre le niveau du discours constitutionnel et sociétal appelant à l’égalité et la parité optimale, notant, à cet égard que la consolidation de la contribution des femmes à la marche des institutions suppose une action se fondant sur une réelle conviction politique loin du souci des équilibres conjoncturels.
D’autre part, bien que le parlementaire, membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des conseillers ait loué l’approche participative qui a véhiculé la préparation des projets de lois électorales, il a considéré que le véritable enjeu transcende les révisions techniques pour évoluer vers la mise en place d’un système électoral à même de renforcer la confiance à l’égard des institutions et l’amélioration de la compétition politique. Il a également mis en avant que l’abstention de vote actée par le Groupe socialiste-Opposition ittihadie traduit sa conviction que la réelle réforme ne se mesure pas par la masse des amendements mais par le niveau de leur véhiculation des attentes de la société.
Et de conclure en mettant l’accent sur la disposition constante à l’adhésion continue à toutes les initiatives dédiées au développement de la pratique démocratique, estimant par ailleurs que les dispositions ratifiées constituent un pas important dans un plus large processus vers l’édification d’un système électoral plus moderne et plus pertinent mettant le citoyen au centre du choix requis tout en garantissant une compétition politique impartiale reflétant l’intégrité de la volonté de la population.
Rachid Meftah










