-
«Halieutis» Les chiffres flatteurs de Madame la secrétaire d’Etat
-
SAR la Princesse Lalla Asmaa inaugure le Centre “Princesse Lalla Asmaa” de Meknès
-
Pourquoi le Groupe socialiste a voté contre le projet de loi 59-21 relatif à l’enseignement : Les 13 griefs justifiant le NON ittihadi
-
SM le Roi donne Sa Haute Approbation pour instituer le 9 décembre de chaque année comme journée nationale de la médiation de service public
Cette commémoration ravive le souvenir de l’ampleur du drame vécu par 45 000 citoyennes et citoyens qui ont été́ arraches à leurs foyers et à leurs lieux de travail, puis conduits de manière arbitraire, humiliante, illégale et inhumaine vers la frontière maroco-algérienne.
Cette tragédie a visé des familles entières sans discrimination, y compris des couples mixtes maroco‐algériens, où les victimes de l’expulsion arbitraire ont été́ séparées de leurs proches, rassemblées dans des centres après avoir été́ dépouillées de l’ensemble de leurs biens, puis expulsées dans des conditions marquées par la rudesse de l’hiver, à quelques jours de l’Aïd al‐Adha, et ce sans aucun préavis, ni information, ni explication.
Malgré́ l’écoulement d’un demi-siècle depuis ce drame, ces blessures restent profondes chez les victimes, leurs familles et leurs ayants droit. À ce jour, aucun acte de reconnaissance officielle n’a été émis par l’Etat algérien, qui semble miser sur l’oubli pour effacer les traces commises des graves violations des droits humains.
En commémorant le 50ème anniversaire de cette tragédie sous le slogan : « Mémoire contre l’oubli : Pour la reconnaissance des droits des familles marocaines expulsées d’Algérie en 1975 », le Collectif international renouvelle sa demande aux autorités algériennes de présenter des excuses solennelles aux victimes et d’assumer pleinement leur responsabilité́ dans l’opération d’expulsion arbitraire des familles marocaines, menée par les forces de sécurité́ et les services relevant de l’Etat algérien à partir du 8 décembre 1975. Le Collectif réclame également la restitution à ces victimes de l’ensemble des biens confisqués de manière illégale, ainsi que des réparations matérielles et morales pour l’ensemble des préjudices causées par le fait de cette expulsion collective et arbitraire.
Le Collectif international de soutien aux familles d’origine marocaine expulsées d’Algérie en 1975, en sa qualité́ d’organisation non gouvernementale de défense des droits humains fondée le 27 février 2021, réaffirme sa détermination à poursuivre ses efforts de plaidoyer au niveau international afin de faire entendre la voix des victimes et de recourir à l’ensemble des mécanismes internationaux disponibles en vue d’obtenir réparation et d’assurer la justice.
Dans la continuité́ des déclarations faites à Genève, en octobre 2025, à l’aune de pièces tangibles et objectives, le Collectif CiMEA75, poursuivra la commémoration de ces 50 ans de la tragédie pour faire la lumière ce qui s’est passé en Algérie en décembre 1975.










